L'Ecosse, François Hollande, Ariane 6, le virus Ebola... la revue de presse de l'industrie

L'Ecosse à l'heure du choix

D'un point de vue économique, en cas de victoire du "oui", Londres perdrait mécaniquement environ 10% de son PIB. Côté écossais, les partisans du "non" pointent le risque d'une panique bancaire notamment liée à l'incertitude sur le maintien de l'utilisation de la livre sterling. La question pétrolière et gazière est également au cœur des débats.

"Le Royaume désuni", titre ce matin Libération, avec une pro-"yes" à sa une. Un vote positif marquerait la fin de trois cents ans d'union avec l'Angleterre, souligne le journal. Le Monde a de son côté choisi la photo d'un partisan du "no" pour illustrer sa une et titre : "Ecosse : les adversaires de l'indépendance veulent sauver le Royaume-Uni".

Le Figaro réserve également une bonne place à ce référendum et se questionne : "L'Ecosse va-t-elle dire adieu à l'Angleterre ?".

Dans son édito, Philippe Gelle indique qu'une victoire du "yes" serait un véritable coup dur pour le Premier ministre David Cameron : "La campagne du référendum sur l'indépendance lui a déjà administré une bonne douche écossaise, passant d'une majorité douillette en faveur de l'union à un coude-à-coude glacial dans la dernière ligne droite. L'expérience est réputée revigorer le patient. Mais si les Écossais prennent le large ce jeudi, le premier ministre britannique pourrait ne pas s'en relever", écrit-il.

François Hollande face à la presse

Deux jours après la déclaration de politique générale et le vote de confiance de Manuel Valls à l'Assemblée, François Hollande tiendra sa quatrième conférence de presse à l'Elysée depuis le début du quinquennat. "Une conférence de presse sur la défensive", pour Le Figaro, qui indique que "pour se re-présidentialiser", le président de la République devrait axer son discours sur la situation internationale.

"Face à son impopularité", titre de son côté la Marseillaise, qui souligne que François Hollande "recueille une défiance rarement égalée dans l'opinion publique".

Ariane 6 au plus vite

Le patron d'Arianespace, Stéphane Israël, souhaite disposer au plus vite du nouveau lanceur Ariane 6, qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5, et estimé qu'il ne fallait pas qu'une version intermédiaire ne vienne retarder le projet, comme le révélait L'Usine Nouvelle le 15 septembre dernier.

"Aujourd'hui, avec l'ensemble de nos partenaires, les agences spatiales, l'industrie, nos clients, nous avons le sentiment que ça y est, nous y sommes, nous avons la bonne Ariane 6, celle qui sera parfaitement adaptée à la prochaine décennie", a-t-il déclaré sur France Info. "Donc nous, ce que nous disons, c'est oui, allons-y, on fonce", a-t-il ajouté. "Il y a différents scénarios, mais il y a aujourd'hui un scenario ambitieux, qui serait un premier vol d'Ariane 6 en 2020".

Interrogé sur la possibilité de disposer d'un lanceur intermédiaire, tel que défini dans le projet Ariane 5ME, il a estimé que celle-ci ne devrait pas retarder l'arrivée d'Ariane 6, alors que les Européens doivent trancher entre ces deux options lors d'une conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) en décembre au Luxembourg.

Une Française atteinte par le virus Ebola

La volontaire française de Médecins sans Frontières (MSF), contaminée par le virus Ebola au Liberia, devrait être rapatriée jeudi en France par avion spécial, indique ce jeudi Le Parisien.

Julien Bonnet