L’avenir de certaines usines de Renault est-il menacé ?
Vingt-trois ans après la dernière fermeture d'un site chez Renault, la directrice générale par intérim du groupe automobile a estimé qu’il n’y avait "aucun tabou" autour de la fermeture d’usines, même en France, déclenchant une vague de réactions. Décryptage de son empreinte industrielle.
Le commentaire a fait l’effet d’une déflagration. A l’annonce des résultats financiers plombés par un marché mondial en contraction et des difficultés propres à Renault et l’Alliance avec Nissan et Mitsubishi, la directrice générale par intérim du constructeur automobile français, Clotilde Delbos, a considéré le 14 février qu’il n’y avait "aucun tabou" sur de possibles fermetures d’usines, même dans l'Hexagone. "Il est clair que nous n’arriverons pas à atteindre nos réductions de coûts sans que cela touche la moindre personne sur les 180 000 employés de Renault", a justifié Clotilde Delbos lors de son intervention au siège de Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), après l’annonce d’un plan d’économies de deux milliards d’euros sur trois ans.
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