L'autorité de sûreté nucléaire a surpris la centrale de Flamanville avec un scénario d'aléa extrême
Lors d’une inspection inopinée de nuit à la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis à l’épreuve l’organisation de crise d’EDF, avec un scénario qu’elle qualifie elle-même "d’extrême". Le gendarme du nucléaire pointe des délais trop longs dans la mise en œuvre de l’organisation de crise et des retards dans le plan d'urgence. EDF annonce de son côté qu’il va se « mettre en conformité » avec les prescriptions de l’ASN.
Mis à jour
03 mars 2021
Dans la nuit du 11 au 12 janvier 2021, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a diligenté une inspection inopinée sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville dans la Manche, qui compte deux réacteurs en fonctionnement. L’autorité administrative indépendante a déclaré le 3 mars dans un communiqué que l’inspection avait permis de révéler "plusieurs insuffisances dans la capacité à gérer une crise en situation d’aléa extrême".
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