[L’auto passe au vert] Le full-hybrid, un coup de boost électrique... sans les bornes
Cet été, alors que les aides à l’achat de véhicules (plus) propres se multiplient, L’Usine Nouvelle vous aide à faire votre choix avec sa série d'été "L'auto passe au vert". Même si les offres sont plus rares dans le full-hybrid, cette technologie séduit les conducteurs qui veulent faire un premier pas vers l’électrique.
Le problème de la recharge dissuade souvent les adeptes des voitures thermiques de se convertir à l'électrique. Les mêmes interrogations reviennent sans cesse : “L’autonomie sera-t-elle suffisante ? Le réseau de bornes est-il assez développé dans ma région ? Vais-je perdre du temps pour réapprovisionner la batterie ?” Bien entendu, les compromis existent. La technologie “full hybrid” (aussi appelée hybride classique ou hybride non rechargeable) tend à s’affranchir des contraintes du 100 % électrique.
Les véhicules non rechargeables représentent la plus grosse part des voitures hybrides vendues en France. Au premier semestre, 60 556 voitures de ce type étaient immatriculées, contre 20 179 pour les hybrides rechargeables (ou plug-in hybrid). Toutefois, ces quelques 60 000 unités intègrent vraisemblablement d’autres niveaux d’hybridations comme le “mild hybrid” (nous vous en reparlerons dans un prochain épisode).
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Les avantages et les inconvénients
Le gros avantage des voitures full hybrid ? Elles n’ont pas besoin de bornes de recharge. Ces véhicules sont équipés d’un moteur classique, d’un moteur électrique et d’une petite batterie. Pour se recharger, ils utilisent en fait l’énergie cinétique au freinage. La batterie d’un full hybrid permet ainsi de rouler quelques kilomètres en 100 % électrique. Cette technologie est particulièrement efficace en ville, où les freinages fréquents vont alimenter la batterie. Autrement, le moteur électrique peut intervenir lors des phases d’accélération ou à faible allure pour réduire la consommation de carburant. Une solution attrayante pour ceux qui veulent réduire leur facture d’essence sans se préoccuper de la batterie.
Le full hybrid ne convient pas forcément à tous les usages (par exemple, si vous roulez principalement sur autoroutes). Autres inconvénients : ces voitures ne sont plus éligibles au bonus écologique qui concerne uniquement l’hybride rechargeable. Il faut aussi envisager un éventuel surcoût par rapport aux modèles thermiques...
Le pionnier
(Crédit : Sebastien Mauroy / Toyota)
Les constructeurs automobiles japonais dominent le marché des full hybrid. On doit à Toyota la première voiture full hybrid de série, la Prius, dévoilée en 1997. La quatrième génération de ce modèle est toujours commercialisée par l’entreprise. Avec un moteur 1,8 litre et son moteur électrique, ce modèle affiche une puissance combinée de 122 chevaux pour des émissions de CO2 de 94 g/km.
L'alternative : Kia Niro, Hyundai Ioniq
La française
(Crédit : Jean-Brice LEMAL / Renault)
Le catalogue de voitures full hybrid est plus resserré chez les marques françaises. PSA a abandonné cette technologie. De son côté, Renault a lancé en juin la Clio E-Tech. Fabriquée en Turquie, ce SUV urbain présente une puissance de 140 chevaux avec un moteur quatre cylindres 1,6 litre et une petite batterie de 1,2 kWh. Selon l’entreprise, la motorisation hybride permet de réaliser 80 % des trajets urbains en mode 100 % électrique.
L'alternative : Toyota Yaris, Honda Jazz
La version luxe
Lexus, la marque haut de gamme du groupe Toyota, développe également des véhicules hybrides classiques. Ici, pas question de réaliser des compromis sur la puissance. Avec un moteur V6 de 3,5 litres et son moteur électrique, le coupé Lexus LC 500h dégage une puissance combinée de 359 chevaux. Sa vitesse maximale s'élève à 250 km/h et le véhicule peut atteindre 100 km/h en moins de cinq secondes. Des performances qui hissent le prix à 111 990 euros.
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