L'application de traçage StopCovid pourrait être déployée le 2 juin selon le gouvernement
La France s'apprête à tester son application de traçace StopCovid. Selon le secrétaire d'État chargé du Numérique, Cédric O, le projet pourrait être déployé dès le 2 juin pour lutter contre le Covid-19.
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05 mai 2020
Le projet d'application numérique StopCovid pourrait être déployé à partir du 2 juin, a annoncé mardi 5 mai le secrétaire d'État chargé du Numérique, Cédric O, interrogé par BFM Business. Avant d'entrer en service, l'application de traçage fera tout de même l'objet d'un vote à l'Assemblée nationale. Le gouvernement espère que cette solution permettra de freiner la propagation du Covid-19 en France au moment du déconfinement.
Début des tests la semaine du 11 mai
Le "développement avance relativement bien, nous entrerons dès la semaine prochaine [du 11 mai] en phase de test, c'est-à-dire que nous reproduirons des situations réelles pour vérifier que l'application fonctionne bien", a expliqué Cédric O. "Ce qui nous permettrait je pense, si le Premier ministre et la conférence des présidents des assemblées en décident, [...] de revenir devant les parlementaires [...] dans la semaine du 25 mai pour envisager un déploiement lors de la deuxième phase du déconfinement, à partir du 2 juin", a-t-il ajouté.
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La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) devra également se prononcer sur l'application avant sa mise en service. "Nous avons encore une roadmap technique importante, il faut vraiment passer les tests qui vont commencer dans le courant de la semaine prochaine, faire en sorte que sur le terrain cela marche bien, cela ne notifie pas trop, c'est bien interconnecté avec l'ensemble du système sanitaire mais aujourd'hui nous pouvons dire que nous serons prêts pour le 2 juin", a détaillé le secrétaire d'État.
Le gouvernement écarte les solutions d'Apple et Google
Cédric O a également indiqué qu'Apple ne participerait pas au projet. Selon lui, les solutions proposées par Apple et Google posent "un certain nombre de problèmes en terme de protection de la vie privée et en terme d'interconnexion avec le système de santé". "C'est pour ces problèmes, pas parce que Apple et Google sont des grands méchants loups, que nous avons refusé de passer par leurs solutions", a justifié Cédric O.
"Nous aurons une solution qui fonctionnera de manière très satisfaisante sur l'ensemble des téléphones et nous considérons que la maîtrise du système de santé, la lutte contre le coronavirus, c'est l'affaire des États, [...] pas forcément celle des grandes entreprises américaines", a-t-il argumenté.
Avec Reuters (Myriam Rivet, édité par Jean-Philippe Lefief)
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