L’ANSM met en garde les consommateurs contre les risques du paracétamol
A partir du 9 juillet, les laboratoires pharmaceutiques auront neuf mois pour mettre les boîtes de paracétamol aux normes et empêcher les risques de surdosages. Un nouveau pictogramme sera désormais affiché comme message de prévention.
Après le décès de Naomi Musenga, le 12 juillet dernier, ignorée par le Samu malgré son intoxication médicamenteuse, le paracétamol n’a cessé de faire parler de lui. En effet, les chiffres de sa consommation sont spectaculaires, voire alarmants.
Un milliard de boîtes de paracétamol seraient ainsi commercialisées chaque année et bien que 84% d'entre elles soient délivrées après prescription d’un médecin, la plupart sont destinées à un usage d’automédication. Ajoutez à cela, une hausse de 53% des ventes de paracétamol en dix ans: l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a décidé de tirer la sonnette d’alarme.
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De nouvelles mesures pour limiter les surdosages
C’est donc un nouveau pictogramme plus voyant que l’agence a demandé aux industriels d’ajouter sur leurs boîtes, selon Le Parisien. Il se caractérisera par une mention "surdosage = danger ; dépasser la dose peut détruire le foie" en grosses lettres rouges accompagné d’un triangle d’alerte. Ce nouveau message de prévention se retrouvera sur 200 spécialités de paracétamol, en ciblant en particulier les dangers de ces médicaments sur le foie.
Selon Dominique Martin, directeur de l’ANSM, le surdosage médicamenteux serait la première cause de greffe hépatique en France. Les laboratoires pharmaceutiques auront neuf mois pour mettre leurs boîtes aux normes. Si les résultats auprès du grand public se révélaient inefficaces, l'ANSM prévoit des mesures complémentaires, notamment un renforcement des conditions de prescriptions.
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