L'Anses demande d'inscrire le caractère cancérogène des fumées de soudure au Code du travail
L'Anses recommande d'inscrire les fumées de soudure aux substances, mélanges et procédés cancérogènes du Code du travail. Plus d'un demi-million de travailleurs serait potentiellement exposé à ces fumées en France.
Il n’est pas évident pour les salariés de la métallurgie de respirer de l’air sain. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte sur la dangerosité des fumées de soudure. Dans un communiqué du 14 avril 2022, l’agence appelle le gouvernement à reconnaitre le caractère cancérogène de ces fumées dans le Code du travail pour mieux s’en protéger.
Les substances « cancérogènes » favorisent l’apparition de cancers, alors que les substances « cancérigènes » favorisent quant à elles le développement des cancers. Selon l’Anses, 528 000 salariés sont potentiellement exposés à ces fumées de soudage, soit 2,1 % des salariés en France.
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