L’Allemagne met les gaz sur la construction de ses terminaux GNL
Longtemps opposé à l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), Berlin prévoit de se doter de sept terminaux flottants dédiés, dont deux pourraient entrer en service dès décembre 2022. Ils accueilleront 30 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit un tiers de la consommation du pays, et doivent être dans un deuxième temps utilisés pour l’hydrogène vert.
Mardi 20 septembre, le port de Lubmin sur la mer Baltique a donné le coup d’envoi des travaux en vue d’accueillir un premier terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL). Les délais sont ambitieux : l’unité de stockage et de regazéification (FSRU) de TotalEnergies, exploitée par la société allemande Deutsche ReGas, devrait entrer en service dès le 1er décembre. Avant cela, il faut draguer le chenal d’accès pour augmenter le tirant d’eau et permettre le passage du gigantesque navire, construire un bras de chargement pour transférer le GNL jusqu’à la berge et prolonger de 450 mètres le gazoduc pour le connecter au réseau de gaz naturel.
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