[En images] L'Airbus A321XLR effectue son premier vol d'essai
Airbus a lancé mercredi 15 juin le vol inaugural de son plus grand et plus récent avion de ligne à fuselage étroit, l'A321XLR, alors que le groupe aéronautique cherche à tirer parti de la demande lucrative d'avions monocouloirs pour les vols long-courrier.
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Mis à jour
15 juin 2022
Décollage réussi pour le dernier-né d'Airbus. Le premier exemplaire de l'A321XLR, le MSN11000, a décollé ce 15 juin à 11h05 depuis la piste située près de l'usine de l'avionneur de Hambourg, en Allemagne. Le vol a duré 4h35. «L'équipage a testé les commandes de vol, les moteurs et les systèmes principaux de l'avion, y compris les protections de l'enveloppe de vol, à grande et basse vitesse», indique Airbus dans un communiqué.
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Photo Jean-Vincent Reymondon - Airbus
La campagne d'essais va se poursuivre en vue d'une mise en service prévue en 2024. Plus de 500 exemplaires de l'appareil ont été commandés par 20 clients.
Monocouloir à large rayon d'action
Airbus présente l'A321XLR comme un modèle qui changera la donne parmi sa flotte d'avions à fuselage étroit, permettant aux compagnies aériennes de desservir de manière rentable des liaisons long-courrier peu fréquentées, plutôt que de contraindre les passagers à passer par des hubs pour gros porteurs. L'appareil peut parcourir 8700 km, soit 15% de plus que son monocouloir actuel le plus performant, ce pourrait permettre aux compagnies aériennes d'assurer des liaisons telles que Houston-Santiago, New York-Rome ou Tokyo-Sydney sans avoir à supporter le coût d'un gros biréacteur. L'autonomie supplémentaire est rendue possible par l'ajout d'un nouveau réservoir de carburant central arrière, moulé dans la partie inférieure du fuselage.
Airbus doit cependant faire face aux questions des régulateurs sur le risque d'incendie lié à ce nouveau réservoir et a été contraint de retarder l'entrée en service de l'avion d'au moins trois mois, jusqu'à début 2024, pour permettre la modification de sa structure inférieure.
Pour le moment, seul le site de Hambourg assure l’assemblage final de l'appareil. Si le site de Saint-Nazaire est chargé de la production de la pointe avant et Nantes du caisson central, le site de Toulouse devant assurer l’assemblage final des avions ne sera mobilisé qu'en cas d'explosion de la demande.
Avec Reuters (Jan Schwartz, rédigé par Tim Hepher, version française Elena Vardon, édité par Kate Entringer)
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