[L’aéro-post] En pleine transition énergétique de l'aéronautique, l’avion supersonique a du plomb dans l’aile
La start-up américaine Boom Supersonic ne trouve aucun motoriste pour équiper son projet d’avion supersonique. Il faut dire qu’à l’heure où le transport aérien cherche à réduire son empreinte environnementale, l’appareil fleure bon l’anachronisme. L'aéro-post, la chronique d'Olivier James, grand reporter aéro-spatial de L'Usine Nouvelle.
Plutôt que de faire boum, le projet pourrait bien faire pschitt. Cet été, la start-up américaine Boom Supersonic affichait encore un bel optimisme. Entre le dévoilement du nouveau design de son projet d’avion supersonique, dénommé Overture, l’annonce de la participation du français Safran pour fournir les trains d’atterrissage et l’accord passé avec American Airlines pour acquérir 20 exemplaires de cet appareil, la jeune société semblait plus conquérante que jamais, prête à lancer le successeur du Concorde. Pas de doute pour Blake Scholl, le patron et fondateur de cette entreprise fondée en 2014: cet engin capable de transporter entre 65 et 80 passagers à Mach 1,7 va remettre le vol supersonique au goût du jour. Reste que cet avion pour passagers pressés et fortunés, censé effectuer ses premiers vols tests en 2026 pour une commercialisation en 2029, n’a pour son moteur aucun fournisseur en vue.
L'avion supersonique, un ogre énergétique
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