[L’aéro-post] Crise et décarbonation, deux moteurs inattendus de l’avion plus autonome
La nécessité de décarboner le transport aérien et la nécessité des compagnies aériennes de réduire les dépenses pourraient accélérer l’avènement d’avions plus autonomes. Un changement radical de paradigme pour le secteur. L'aéro-post, la chronique d'Olivier James, grand reporter aéro-spatial de L'Usine Nouvelle.
A l’instar de l’automobile, le sujet de l’autonomie des appareils dans l’aéronautique semble avoir été quelque peu relégué au second plan depuis au moins deux ans. Il faut dire que le secteur affronte une crise historique en raison de l'interminable pandémie mondiale, qui oblige les acteurs à assurer leur survie et à entamer leur transition énergétique. Les avions plus autonomes seraient-ils tombés aux oubliettes ? Le concept dit SPO – pour single pilot operations, en anglais – permettant la présence dans le cockpit d’un unique pilote pour assurer un vol, même long-courrier, est-il en train de prendre la poussière ?
En réalité, c’est tout le contraire. Jusque-là, c’est pour améliorer encore la sécurité aérienne et répondre à la pénurie annoncée de pilotes que l’industrie aéronautique voulait rendre ses avions plus autonomes. Mais c’est justement la crise et la décarbonation du transport aérien qui pourraient accélérer leur mise en œuvre…
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.