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Kit de survie à un entretien d’embauche (ou de stage) chez STMicroelectronics
STMicroelectronics est l'un des trois champions européens des semiconducteurs aux cotés de NXP et Infineon Technologies. Après cinq années consécutives de difficultés, il redresse aujourd’hui la tête. Avec à la clé, l’embauche cette année de 200 personne en CDD à Crolles, près de Grenoble, son site industriel le plus avancé. Chaque année, le groupe accueille 300 stagiaires et 80 thésards sous contrat CIFRE. Mais avant de postuler, voilà les 5 petites choses à savoir.
Attention, attention, à l’heure où les entreprises cultivent leur marque employeur pour séduire les meilleurs profils (cf. la page Job Search de STMicro), les informations qui circulent sur l’entreprise sont souvent incomplètes, parfois même fausses. Pour montrer, lors de vos échanges avec l’entreprise, qu’on ne vous la fait pas, voilà cinq informations clés qu’il vaut mieux avoir en tête.
Les vraies data
1987 : création de STMicroelectronics par fusion de l’italien SGS et du français Thomson semiconducteurs, comme société de droit hollandais mais dont le siège social se situe à Genève, en Suisse
6,97 milliards d’euros, le chiffre d’affaires en 2016, en croissance de 1,1%
43 500 collaborateurs dans le monde, dont 10 800 en France
6 usines de production de puces électroniques, dont quatre en France : une à Tours, deux à Crolles près de Grenoble, et une à Rousset près d’Aix-en-Provence
5 usines de test et packaging dans le monde (Malte, Maroc, Singapour, Philippines et Chine)
7500 personnes en R&D
La petite histoire
STMicroelectronics se distingue par la structure particulière de son actionnariat. Les Etats français et italien détiennent à parité égale 27,5% du capital. Cette particularité oblige la direction à une gestion plus prudente (via à vis des fusions-acquisitions par exemple) et plus responsable sur le plan social. C’est la raison pour laquelle l’essentiel de l’appareil de production des puces reste en France et en Italie. Seules les activités de test et packaging, très gourmandes en travail manuel, se trouvent en totalité dans des pays à faible coût de main d’œuvre.
L’idée fausse
Rien dans les statuts de la société n’impose un PDG italien. Mais pour le bon équilibre entre les parties française et italienne de l’entreprise, les deux PDG depuis la création du groupe, Pasquale Pistorio puis Carlo Bozotti, sont italiens choisis en interne. Une tradition que l’Etat français cherche à rompre en ouvrant le poste, pour la succession de Carlo Bozotti en mai 2017, à une personnalité extérieure. Pas sûr que l’Etat italien accepte.
Le point noir
En proie à des difficultés récurrentes sur les cinq dernières années, STMicroelectronics a réduit la voilure, sortant des mémoires flash, des processeurs de télévision, des circuits mobiles et tout récemment des circuits numériques pour décodeurs et box internet. Cette sortie entraine la suppression de 1400 postes de 2016 à 2018 (dont 430 en France sur la base de départs volontaires) et le redéploiement de 600 personnes en France dans d’autres activités.
Depuis le pic de 2011, le groupe a perdu 27,5% de son chiffre d’affaires et cumulé 1,7 milliard de dollars de pertes. Ce qui lui vaut d’être expulsé en 2016 du Top 10 mondial des fournisseurs de semiconducteurs.
L’info joker
STMicroelectronics, qui fournit sept composants à la nouvelle console Switch de Nintendo, a emporté auprès d’Apple un juteux contrat de fourniture de modules de caméra 3D pour le futur iPhone. Un succès qui le conduit à presque doubler ses investissements industriels à plus de 1 milliard de dollars en 2017. Sur cet effort, près de 300 millions de dollars bénéficient au site industriel de Crolles où sont développés et fabriqués les composants clés des modules de caméra 3D.
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