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L'entreprise azuréenne Laporte, très portée vers l'international, fournit pour la septième fois les Jeux olympiques en cibles et lanceurs de ball-trap.
Comme certains athlètes de haut niveau, Jean-Michel Laporte a remporté ses 7 médailles d'or aux Jeux olympiques : Rome 1960, Tokyo 1964, Montréal 1976, Moscou 1980, Athènes 2004, Pékin 2008 et Londres 2012. Pas en tant que sportif, mais parce qu'il a réussi pour la septième fois à s'imposer en tant que fournisseur exclusif de l'événement sportif le plus suivi de la planète. Bénéteau pour les bateaux et Gymnova pour les matériels de gymnastique sont les deux seules autres entreprises françaises à être parvenues à glaner ce titre.
La spécialité de Laporte ? Le ball-trap, ou "tir aux pigeons d'argile", un sport importé en France par son grand-père Emile en 1927 avec la fabrication du premier lanceur à main. Une affaire de famille qui a conduit au succès de la PME à taille humaine reprise ensuite par son père Pierre à Biot, sur la Côte d'Azur. Aux JO de Londres, le groupe Laporte a encore une fois tiré dans le mille, fournisseur officiel des cibles des épreuves de ball-trap et associé par contrat avec Omega pour l'équipement en lanceurs.
Un impact financier dérisoire mais une visibilité profitable
"Nous sommes présents sur toutes les compétitions et championnats internationaux, c'est ce qui a fait notre réputation. Les comités d'organisation olympiques connaissent notre savoir-faire et notre fiabilité. Aux JO de Pékin en 2008, de fortes inondations ont touché les installations de ball-trap mais nos machines ont tenu et nos techniciens sur place ont permis aux athlètes de poursuivre les épreuves. C'est l'expérience qui paie", se félicite le PDG de 60 ans.
Avec sa cible "Flash" brevetée avant les JO de Londres, Jean-Michel Laporte a même apporté une touche d'innovation et de couleur à ce sport d'origine britannique pour donner un rendu plus télégénique aux compétitions de ball-trap. Un moyen pour lui de rester dans le coup, d'allier à la fiabilité technique l'originalité visuelle, lui qui affirme consacrer 2,7 % de son CA à la R&D.
Pas de bouleversement de la production, ni de renforcement massif de l'effectif total de 85 employés pour Laporte avant les JO. Plus que le contrat en lui-même - 250 000 € seulement pour un chiffre d'affaires annuel de 15 millions d'euros -, c'est la visibilité et l'opportunité de développer de nouveaux marchés qui intéressent le PDG.
Une PME locale aux ambitions internationales
"Grâce à notre présence aux JO, notre crédibilité, nous avons pu gagner des parts de marché en exportant de plus en plus en Chine et dans d'autres pays émergents, et conquérir 80 % du marché allemand. Cela nous permet aussi de nous positionner sur de nouvelles disciplines, comme le tir à l'arc sur cible mobile, que nous souhaitons imposer comme discipline olympique à Rio en 2014", commente Jean-Michel Laporte.
Le groupe Laporte possède trois usines : celle de Biot où il fabrique les lanceurs automatiques ; celles de Formerie, dans l'Oise, et Bottesford, en Angleterre, pour la fabrication des cibles. Après sept participations aux JO et autant de succès, la machine est bien rodée.
Une croissance annuelle à 10 %, un chiffre d'affaires réalisé à 80 % à l'export... la petite PME du sud de la France a balayé en quelques années beaucoup de ses concurrents pour s'imposer comme "athlète" industriel de haut niveau et glaner encore de nombreuses médailles en or dans la vaste compétion internationale.
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