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La SSII française intègre, gère et sécurise le système informatique des jeux olympiques de Londres. Tout a été pensé pour éviter qu’une panne ne perturbe le bon déroulement de l‘évènement.
A un évènement exceptionnel, des moyens hors du commun. Ce sont 3500 techniciens et ingénieurs d’Atos qui sont sur le pied de guerre sur les différents sites des jeux olympiques à Londres. Ils procèdent aux vérifications ultimes avant la cérémonie d’ouverture le 27 juillet 2012. Tout doit fonctionner à merveille. Et en cas de pépin imprévu, il ne devra pas perturber le bon déroulement des jeux. C’est impératif.
Partenaire informatique officiel du CIO depuis les jeux de Salt Lake City en 2002 jusqu‘aux jeux de Rio en 2016, Atos a la lourde charge d’intégrer, de gérer et de sécuriser le système informatique des jeux. De ce système dépend le bon fonctionnement des accréditations, des qualifications des athlètes et de diffusion des informations. La SSII est à la tête d’un consortium qui comprend sept partenaires: Acer pour l’équipement informatique (PC et serveurs), BT pour le câblage, Cisco pour les équipements de réseau, Omega pour le chronométrage, Airwave pour les services de radio mobile, Panasonic pour les matériels audiovisuels et Samsung pour les communications sans fil.
3 ans de test
Le projet a démarré en 2008 et depuis 3 ans les tests se succèdent. Rien n’a été laissé au hasard. Tous les scénarios ont été envisagés. Le système doit fonctionner en toutes circonstances. Atos ne se contente pas de l’intégration et de la mise en place de infrastructure composée de 900 serveurs, 9500 PC et 1000 équipements de réseau. Elle va aussi la gérer pendant toute la durée des jeux.
Alors qu’IBM a opté pour une solution de Cloud privé pour les tournois de tennis, Atos reste sur une solution classique avec une informatique en propre avec partage de certaines ressources. Plusieurs data centers sont utilisés pour assurer la continuité de service. Si le cœur du système est le même que celui pour les JO de Pékin en 2008, JO de Londres bénéficient de nouvelles fonctionnalités. Par rapport à Pékin, il y a 10 nouveaux sports Olympiques et 5 sports Paralympiques qui disposent de la fonction Commentator Information System » qui met à disposition les résultats en moins de 300 ms. "Ce système est à présent disponible à distance, donc un commentateur se trouvant à l´autre bout du monde pourra recevoir les informations en temps réel comme si il était dans les stades", note Patrick Adiba, responsable du programme Olympique chez Atos.
Parmi les nouveautés figure l’application myInfo+ qui permet aux médias, officiels et athlètes accrédités de consulter les informations qui leur sont disponibles sur Internet. Les utilisateurs pourront accéder aux horaires des compétitions, aux tableaux de classements des médailles, aux informations sur les transports et aux records sportifs depuis leurs terminaux portables. Ils auront également la possibilité de personnaliser leur page d’accueil pour privilégier les nations qu’ils souhaitent suivre au cours des Jeux olympiques.
Sécurité en priorité
La sécurité fait l’objet d’une attention toute particulière. "Nous avons mené 200 000 heures de tests et simulations à partir de notre Technology Lab, à Londres, version miniature des 35 sites qui accueilleront les compétitions olympiques. Les tests garantissent que le système est prêt à répondre à toutes les situations pouvant survenir pendant les Jeux Olympiques", affirme Patrick Adiba. Certains sont techniques, d'autres beaucoup moins: par exemple, Atos peut simuler une coupure de courant ou une perte de données, mais aussi un problème de bus qui empêcherait son personnel d'arriver à son poste de travail. Tous les systèmes sont dupliqués.
Ce qui fait la particularité de ces JO, c’est qu’il y aura une quantité énorme de données à traiter et un nombre considérable de gens qui y auront accès. "Pendant les jeux, il y aura plus de terminaux connectés à internet que les 8,5 milliards d'habitants sur la planète", signale Patrick Adiba, qui s‘attend à 30% de données en plus à traiter par rapport aux Jeux de Pékin en 2008.
La SSII ne communique pas le montant du contrat conclu avec le CIO. Mais des spécialistes estime les retombées financières des JO sur Atos aux alentours de 100 millions d’euros pas an.
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