Jérôme Frantz défend la compétitivité de l’industrie française
Dans une tribune, le président de la Fédération des industries mécaniques (FIM) assure que l’heure est aux décisions de grande ampleur pour rendre l’industrie française compétitive.
Sur le site de La Tribune le 6 septembre, Jérôme Frantz estime que l’industrie française doit se confronter en permanence à ses meilleurs concurrents mondiaux.
Citant Voltaire, il se réjouit du fait que "les hommes politiques français aient enfin pris conscience de la place majeure que tient le monde industriel dans l’économie française". Mais il souligne que "le débat ne doit pas s’arrêter au produire en France de la campagne électorale du printemps. Selon lui, le terrain de jeu des entreprises françaises est désormais l’Europe".
VOS INDICES
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114.8 +1.68
Octobre 2022
Indice du coût du travail - Salaires et charges - Industrie (NAF rév. 2 sections B à E)
Base 100 en 2016
1563.3 +1.55
Décembre 2021
Smic brut mensuel - moyenne annuelle
en €/mois
1.6 +220
Décembre 2021
Inflation en France - Indice des prix à la consommation - Ensemble des ménages
En %
Comment imaginer que notre pays, moteur de l'Union Européenne, puisse se faire le chantre d'un "fabriquons et achetons français" circonscrit aux frontières de l'Hexagone ? Nous, industriels de la mécanique, savons fort bien que les vrais enjeux se situent d'abord au niveau européen et international, explique-t-il.
Il rappelle l’importance du réseau de PMI qui entoure les grandes entreprises industrielles en France et qui regorge d’entrepreneurs inventifs. "Nos ingénieurs sont considérés parmi les plus créatifs au monde. Notre industrie a su parfaitement intégrer ces valeurs qui font la noblesse du métier d’ingénieur", précise-t-il. Il souhaite que les sous-traitants soient par exemple davantage impliqués.
Jérôme Frantz précise "qu’il faut régler les problèmes qui aggravent depuis 30 ans le climat industriel". Il pense notamment "au manque d’attractivité de nos métiers et au poids disproportionné des charges qui pèsent sur nos entreprises, nos salariés et qui nous pénalise beaucoup trop par rapport à tous nos grands concurrents mondiaux".
"Nous devons aller vite maintenant, si nous voulons redresser nos industries, assure le patron de la FIM. Nous connaissons les maux et souvent les remèdes, l'heure n'est plus aux constats ni aux discussions partisanes stériles".
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