"J'ai le profil adéquat pour diriger Engie", se défend la directrice générale Isabelle Kocher
Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie, réagit aux rumeurs sur ses éventuels désaccords avec le conseil d'administration. Dans un entretien publié le 1er février, la dirigeante se dit confiante dans le renouvellement de son mandat.
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\ 11h01
Mis à jour 03 Févr. 2020
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03 février 2020
Isabelle Kocher va-t-elle rester à la tête d'Engie ? Une décision doit être rendue en février sur le renouvellement de son mandat. Dans un entretien au Journal du Dimanche, samedi 1er février, la dirigeante affirme sa confiance dans le conseil d'administration pour la reconduire dans ses fonctions.
Isabelle Kocher ne se place pas dans la "perspective" d'un échec
Alors que des sources rapportent des désaccords entre la patronne d'Engie et son conseil d'administration, Isabelle Kocher précise travailler "étroitement" avec le président Jean-Pierre Clamadieu. Elle confirme son intention de renforcer son rôle en lui soumettant "systématiquement les nominations au sein du comité exécutif".
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Le conseil d'administration du géant de l'énergie doit se prononcer en février sur le renouvellement du mandat d'Isabelle Kocher, en poste depuis 2016, dont le mandat arrive à échéance en mai. Priée de dire si elle croit en ses chances, elle répond avoir "confiance dans le conseil d'administration" et précise ne pas se placer dans la "perspective" d'un échec.
Elle ajoute que l'évaluation à laquelle elle s'est prêtée sur la demande de Jean-Pierre Clamadieu est "positive et confirme que j'ai le profil adéquat pour diriger Engie." La dirigeante identifie aussi des points qui peuvent être améliorés. "C'est pour cela que j'ai fait des propositions au conseil [...]. Ils se sont montrés très disponibles pour y travailler avec moi", assure-t-elle.
Isabelle Kocher compte sur le soutien de l'État
À la question de savoir si elle dispose du soutien de l'État, actionnaire à 23,6 % d'Engie, Isabelle Kocher déclare : "Rien dans mes relations avec l'État ne me permet de penser le contraire. Mes contacts avec ses représentants sont nombreux et constructifs".
La directrice générale du groupe industriel énergétique français se dit surprise de ce qu'elle présente comme "une campagne de presse" à son encontre. "Sauf s'il y a un projet stratégique que je ne connais pas, cette campagne négative est pour le moins surprenante pour tout le monde. Les résultats sont là. L'entreprise est en croissance, le cours de Bourse également, nos carnets de commande sont pleins", dit-elle.
Avec Reuters (Rédaction de Paris)
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