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"J'ai d'abord cru à un canular", réagit Grégoire Giraud à la création de la taxe EBE
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"La taxe EBE ? Un surcoût de 8%" selon Rémi Lesage
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"L’EBE n’est pas une somme disponible", selon Yves Couillard
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"La taxe EBE nous prendra la moitié du CICE", selon Olivier Allez
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La matinale de l'industrie
Taxe EBE : le gouvernement se dit prêt à des "ajustements techniques" et à une concertation
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"La création d’un nouvel impôt : un acte irresponsable", selon Pierre Gattaz
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"La taxe sur l'EBE, comme une prime à la délocalisation", assure Jean-Claude Volot, vice-président du Medef
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"La taxe EBE va grever le prix des produits made in France", selon Thierry de la Tour d'Artaise, PDG de Seb
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"La taxe sur l’EBE représentera un montant d’environ 200 000 euros", selon Frédéric Sebag, président d'Open
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"Chez nous, la taxe EBE sera dix fois plus importante que l'impôt forfaitaire annuel", d'après Philippe d'Ornano, Directeur général de Sisley
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"Le gouvernement est en train de recréer la taxe professionnelle", selon Thibault Lanxade, président du Pôle Entrepreneuriat et Croissance au MEDEF, PDG d’Aqoba
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"La taxe EBE ? 50 à 70 millions d'euros de charges supplémentaires", selon l'Union des industries chimiques
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"La taxe sur l'EBE est catastrophique pour l'investissement", selon Laurence Parisot, VP de l'Ifop
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"La taxe EBE est un impôt anti-Made in France", dénonce le syndicat des ETI
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"600 000 euros d'impôt en plus pour Manuloc", selon Catherine Barthélemy, PDG de Manuloc
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"La taxe sur l’EBE ? une bombe à retardement vous dis-je !", par Viviane Chaine-Ribeiro, présidente de Talentia Software
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"Une nouvelle incertitude fiscale plane sur les entreprises", selon Dominique Schelcher, PDG de Système U Est
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"Les petits paieront aussi l'addition !", selon Claude Salaün, patron de SC2M
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"Ce nouvel impôt anéantit la compétitivité", selon Alain Lacour, DG d’une société innovante dans le monde du paiement
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Fiscalité hors résultat : la "taxe du mois" pour Philippe Robardey, PDG de Sogeclair
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"La Taxe EBE, c’est la future CSG de l’entreprise !", selon Olivier Bourgeois
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"La taxe sur l'EBE pénalise les investisseurs", estime Emile Di Serio, président de Saint Jean Industries
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"Touche pas à mon EBE !" : les patrons se mobilisent contre la taxe
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Taxe sur l’EBE : un impôt contre-productif pour le redressement productif ?
"J'ai d'abord cru à un canular", réagit Grégoire Giraud à la création de la taxe EBE
Grégoire Giraud, président du Groupe Cheynet est aussi le cofondateur des Dupés, un groupement de dirigeants d’entreprise principalement issus de l’industrie textile. Leur mouvement demande une simplification et un allégement de l’environnement réglementaire ainsi qu'une baisse des charges afin de renforcer la compétitivité des PME et ETI françaises. Grégoire Giraud anime au sein de cette association un groupe de travail sur le coût du travail.
"Lorsque j’ai appris qu’il était prévu d’instaurer pour 2014 une “taxe sur l’E.B.E.”, j’ai tout d’abord cru à un canular tellement cette décision est à l’opposé de ce qu’il faut faire pour favoriser la réindustrialisation de notre pays. En effet, l’excédent brut d’exploitation est l’indicateur clé de la performance de nos entreprises industrielles.
Tout producteur se doit de faire ressortir un E.B.E. le plus élevé possible pour renouveler son outil industriel et assurer le financement de son activité (investissements et besoin en fonds de roulement).
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Les entreprises industrielles vont, une fois de plus, contrairement aux beaux discours, être les “dindons de la farce”. Cela a déjà été le cas lorsque la taxe professionnelle a été “supprimée” : elle a été remplacée par deux taxes :
• L’une sur la valeur ajoutée, qui est par définition plus élevée lorsque l’entreprise produit en France (la C.V.A.E.)
• L’autre, pire encore, sur l’outil industriel, qui vient se surajouter à l’impôt foncier (la C.F.E.).
La taxe sur l’E.B.E., censée remplacer la C3S qui est assise sur le chiffre d’affaires des entreprises, ce qui permet une “communication positive”, est en fait la pénalisation pour la création de richesse qui va alléger ceux qui réalisent un chiffre d’affaires très important et alourdir ceux qui produisent en France. C’est une nouvelle incitation pour la grande distribution à importer des produits finis et, pour les acharnés qui continuent à produire en France, à délocaliser.
La fixation de seuils pour “protéger les petits” est inadaptée et décourageante pour les E.T.I. que le Gouvernement dit souhaiter promouvoir.
Jusqu’à quand va-t-on supporter de telles aberrations et un tel double langage ?"
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