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Isorg lève 24 millions d’euros pour accélérer l’industrialisation de ses capteurs imprimés
Isorg lève 24 millions d’euros pour accélérer l’industrialisation de ses capteurs imprimés
La pépite française des capteurs imprimés Isorg lève 24 millions d’euros. De quoi accélérer l’industrialisation de sa technologie dans son usine à Limoges, avec l’ambition de franchir la barre des 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
C’est une étape décisive pour Isorg. La pépite française des capteurs imprimés, qui fournit déjà en petits volumes des clients comme Airbus ou Wurtz, lève 24 millions d’euros auprès de New Science Ventures, Bpifrance, et ses investisseurs historiques Sofimac Innovation, CEA Investissement et Dynalim.
C’est son deuxième tour de table après celui de 8 millions d’euros réalisé en 2014. " Normalement, c’est notre dernière levée de fonds, affirme à L’Usine Nouvelle son PDG-cofondateur Jean-Yves Gomez. Nous devrions être en mesure de nous développer ensuite par nos propres moyens. Il est aussi possible que nous entrions en Bourse. Mais à ce stade, la question n’est pas à l’ordre du jour. "
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Démarrage de la production de plus grands volumes en 2019
Fondée à Grenoble en 2010 par deux anciens de STMicroelectronics, Isorg réalise des photodétecteurs et capteurs d’image en électronique polymère avec un procédé de fabrication par impression. Elle s’appuie sur un effort de recherche de 50 années-homme mené au laboratoire d’électronique organique imprimée du CEA-Liten. La technologie mise en œuvre s’appuie sur des matériaux conducteurs et semi-conducteurs organiques déposés sous forme liquide par impression sur des substrats plastiques de 650 x 780 mm. Ce procédé offre l’avantage de transformer des grandes surfaces et des substrats souples en capteurs à hautes performances en termes de réponse spectrale, de consommation et de rendement de conversion photoélectrique.
La pépite dispose à Grenoble d’une ligne de R&D et production pilote à partir de laquelle elle fournit aujourd’hui quatre clients. Mais c'est dans son usine à Limoges, qui représente un investissement de 20 millions d’euros, que sa technologie va être industrialisée. "Avec la nouvelle levée de fonds, nous allons accélérer l’industrialisation et le passage à la production de grands volumes, précise Jean-Yves Gomez. Nous sommes sur le point d’achever la phase de qualification. La production à Limoges devrait démarrer au deuxième trimestre 2019 pour des marchés de petits et moyens volumes dans l’imagerie médicale, la biométrie ou la sécurité. " La fabrication de gros volumes, comme pour le marché des mobiles, sera sous-traitée en Chine.
Isorg compte aujourd’hui 54 salariés, dont 52 en France et 2 à Singapour. La nouvelle levée de fonds lui donne les moyens d’étoffer son effectif pour s’attaquer à la commercialisation de sa technologie aux quatre coins du monde. "Nous voulons passer du statut de start-up à celui de PME, et structurer la société avec des services de commercial, support, après-vente, magasin, administration ou ressources humaines que nous n’avons pas vraiment aujourd’hui, précise Jean-Yves Gomez. Nous devrions passer à 70 personnes à la fin de l’année et 100 personnes au deuxième semestre 2019."
Gain de 2 contrats majeurs
La société affiche un chiffre d’affaires de 650 000 euros en 2017. Son patron prévoit de le tripler en 2018 et d’en faire autant en 2019. Auréolé de deux contrats majeurs, un de 150 millions d’euros pour un smartphone chinois et un de 50 à 100 millions d’euros pour un Wearable américain, la pépite française s'imagine franchir le cap des 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
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