Isabelle Kocher, trop écologiste pour rester à la tête d’Engie ?
Selon plusieurs sources de presse, Isabelle Kocher, en désaccord sur plusieurs points avec son conseil d'administration, ne restera pas à la tête d’Engie à la fin de son mandat en mai prochain. La décision définitive sera rendue fin février, a précisé le président d'Engie le 22 janvier. Aucune voix de l’État, actionnaire d'Engie, ou du conseil d’administration n’est venue démentir ces rumeurs. Mais pourquoi ?
Mis à jour
22 janvier 2020
Le 12 décembre, Jean-Pierre Clamadieu était sorti de son silence concernant les rumeurs du départ d’Isabelle Kocher de la direction d’Engie. Sans vraiment les démentir. Dans une interview accordée au journal les Echos, le président du conseil d’administration du groupe expliquait que le renouvellement d’Isabelle Kocher "doit être décidé par le conseil au plus tard fin février, en vue de la publication des résolutions de notre assemblée générale". Le premier mandat de quatre ans de la directrice général d’Engie prend fin en mai 2020. Les noms d’un homme et d’une femme de son comex circulent déjà pour la remplacer.
Une action atone
Mais pourquoi Isabelle Kocher ne serait-elle pas reconduite, alors qu’elle a mené à bien le plan de transformation du groupe élaboré avec Gérard Mestrallet, l’ancien PDG du groupe ?
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