Isaac, un test pour l’industrie pétrolière américaine
La tempête Isaac va toucher de plein fouet de grandes zones pétrolifères dans le Golfe du Mexique. Les événements climatiques précédents, en particulier Katrina en 2005, avaient détruit de nombreuses installations.
La tempête Isaac, sur le point de se transformer en ouragan, avance à grand pas au large des Etats-Unis. Elle laisse dans son sillage une vingtaine de morts, en particulier à Haïti. Sa prochaine cible terrestre est la Nouvelle Orléans en Louisiane. L’Etat vient d’être déclaré en état d’urgence. En chemin, les vents de plus de 110 km/h vont balayer de riches zones pétrolifères du Golfe du Mexique.
Pour l’industrie pétrolière américaine, c’est un véritable test. Il y a sept ans, quasiment jour pour jour, l’Ouragan Katrina avait endommagé ou détruit 58 plateformes. Certaines avaient été emportées à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu d’origine.
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Trois ans plus tard, les tempêtes Gustav et Ike avaient altéré pendant plusieurs mois la production d’hydrocarbures dans la région. Sans compter, que l’industrie a encore en mémoire l’accident de la plateforme Deepwater Horizon en 2010. Elle avait entrainé la plus grande marée noire du pays.
Interrogation sur le cours du pétrole
Les majors ont assuré leurs arrières en stoppant 80 % de la production de brut dans le Golfe du Mexique et 50 % de la production gazière. Par ailleurs, BP, Chevron, Shell et Apache ont totalement évacué 346 des 596 plateformes de la zone.
Sur de nombreuses autres, la production est arrêtée et ne reste que le personnel essentiel. A terre, 6 raffineries sont à l’arrêt, ce qui diminue la production de 1,3 million de barils par jour.
Toutes ces mesures ont un effet limité mais réel sur les cours du pétrole dans le monde. Si des destructions importantes devaient avoir lieu et perturber durablement la production, les conséquences d’Isaac pourraient être bien plus graves et elles pourraient se prolonger pendant plusieurs semaines.
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