InVivo veut convaincre les agriculteurs d'assurer leur récolte
Malgré l’échec du contrat lancé en 2015 par les acteurs de la filière, InVivo se lance dans l’assurance récolte. Le groupe compte s’appuyer sur la puissance de ses coopératives ainsi que des garanties plus nombreuses.
Mis à jour
15 novembre 2018
Coûts trop lourds, couvertures insuffisantes : les raisons qui poussent les agriculteurs à ne pas assurer leur récolte sont multiples. Selon InVivo, ils seraient trois exploitants sur quatre à y renoncer. Fort de sa présence sur le terrain, le poids lourd de l’agriculture entend y remédier avec Bioline Insurance. L’offre "vise à rendre l’assurance récoltes utile et abordable, tout en leur permettant de se protéger efficacement des risques climatiques qui ne cessent de croître en fréquence et en ampleur" selon le directeur général de l’activité, Antoine Poupart.
Les différentes coopératives d’InVivo mettront sur le marché les produits de Bioline Insurance, dont le développement a débuté il y a un an. La grêle, le vent, le froid, l’eau, la chaleur, les incendies liées à la foudre ainsi que les arrêtés liés à la sécheresse et aux inondations figurent, selon diverses clauses, parmi les risques assurables. La qualité des grains est prise en compte parmi les options possibles (poids spécifique, temps de chute de Hagberg pour la sélection des lots de blé en vue de la panification, taux de germination…). Les céréales, les oléoprotéagineux et les cultures industrielles (betteraves et pommes de terre) seront éligibles à l’assurance récolte, soit 90% des surfaces cultivées hors prairies et cultures fourragères.
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Une précédente tentative en 2015
InVivo avait déjà travaillé sur la protection des cultures en acquérant, en 2016, Bioline auprès de Syngenta. L'entité, dont le métier historique est liée au biocontrôle, regroupe aujourd'hui l'ensemble des activités d'InVivo liées à l'agriculture. Elle a levé 50 millions d’euros en avril dernier.
InVivo espère rencontrer plus de succès que l’assurance multiclimatique des récoltes lancée en 2015 par les acteurs du secteur, pourtant financé jusqu’à hauteur de 65% par des sommes issues du Fonds européen agricole pour le développement rural.
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