Insatisfaction générale devant les nouvelles normes anti-pollution automobile Euro 7
Laxistes ou trop strictes ? Les normes Euro 7 proposées par la Commission européenne pour réguler la pollution dans le transport routier agacent à la fois les représentants de la filière automobile et le camp écologiste.
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Pour la filière automobile, le texte est contre-productif. Pour les écologistes, il est trop complaisant. Jeudi 10 novembre, la Commission européenne a proposé de nouvelles réglementations sur les émissions polluantes des voitures. Il s’agit du fameux standard Euro 7, redouté depuis des mois par les industriels du secteur. En voulant jouer le compromis, le texte de l’exécutif européen génère beaucoup de critiques.
« Maintenant que nous avons acté la fin des émissions de CO2 pour 2035 pour la vente des véhicules légers, il nous faut nous attaquer aux autres émissions », a présenté le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. L’ancien patron d’Atos a rappelé que la pollution de l’air générée par le transport routier était responsable de 70 000 morts prématurées chaque année en Europe.
Les paramètres ciblés par la réglementation sont variés. Les normes Euro 7 fixent des plafonds pour les émissions de certaines particules. Elles définissent une période de «durabilité» pendant laquelle les véhicules doivent respecter les seuils de pollution. Et elles intègrent aussi de nouveaux moyens de contrôle à bord des véhicules. «Il y a eu par le passé quelques détournements», a rappelé Thierry Breton, en référence à l’affaire des émissions truquées surnommée «dieselgate».
La Commission défend une « réforme abordable »
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