Industrie du XXIe siècle : se transformer pour rester agile et durablement performant

Le fameux monde VUCA* : un monde incertain, secoué par des bouleversements sans précédent, où les crises se succèdent, est devenu l’environnement de référence dans lequel doivent évoluer les industriels. Pour y parvenir, des défis de taille les attendent autour de leurs produits, de leurs clients, de leurs talents et de leur gouvernance. Comment les relever pour gagner en résilience et rester compétitif ? Réponse en trois axes indissociables.

 

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Industrie du XXIe siècle : se transformer pour rester agile et durablement performant

Un design industriel pour une performance durable et responsable

Premier axe de travail : la configuration de l’outil de production et le pilotage de sa performance. Un pan essentiel de l’entreprise qui, lorsqu’elle pense le design de son outil industriel ou de sa transformation, construit un site pour les 30 à 50 ans à venir. Pour être efficient, l’exercice doit non seulement être centré très précisément sur la création de valeur pour le client, mais aussi être écoresponsable. Et pour cause, en France, 13 % des émissions de CO2 sont issues de l'industrie. Il s'agit donc aujourd’hui de construire un outil de production économe, flexible et prenant en compte l’impact d’une supply chain étendue. À cela s’ajoute également la nécessité de déployer une automatisation des processus à faible valeur ajoutée, employée comme un levier de réduction de la pénibilité et de flexibilité.

Transformer les organisations pour plus d’adaptabilité et d’attractivité

Second levier de transformation : le fonctionnement des équipes. Aujourd’hui, pour pouvoir être résiliente et agile, une entreprise doit savoir ancrer durablement l’autonomie et la responsabilisation des équipes à tous niveaux, du sommet hiérarchique aux opérationnels de terrain. Pour ce faire, elle doit s’interroger sur sa dimension organisationnelle, développer la subsidiarité et déployer des équipes opérationnelles mobilisées pour s’adapter collectivement à leur environnement. Pour y parvenir, un travail en profondeur doit être mené sur la répartition des rôles, des responsabilités, des prises de décision et sur le management de son capital humain : les postures managériales évoluent, passant de « donneur d’ordres » à « managers ressources » et « leaders porteurs de sens ». Enfin, il faut accroître la séduction des talents dans un marché de l’emploi ultra tendu. Renforcer la communication sur la marque employeur et garantir des engagements RSE crédibles font partie des incontournables, pour attirer et fidéliser des collaborateurs et rendre ainsi plus attirant le secteur industriel.

Du lean à la digitalisation

Dernier axe essentiel de transformation : la digitalisation. En témoignent deux chiffres probants issus d’une étude McKinsey : une entreprise réussissant sa mutation numérique pourrait observer une augmentation brute de son résultat opérationnel de 40 %. A contrario, celle qui ne parviendrait pas à s’adapter risquerait une réduction de 20 % de son résultat opérationnel. Le constat est sans appel. Oui, mais, comment s’y prendre pour réussir sa mue numérique ? Une des pistes à explorer est d’inscrire le digital comme une continuité du Lean. La force des nouvelles technologies pourrait permettre de décupler les facultés des salariés, à condition de leur donner un « sens » dans le respect des bonnes pratiques managériales. Le métier doit donc être au centre des préoccupations, là où les transformations majeures s’opèrent. Pour l’entreprise, cela soulève ainsi l’importance de la conduite du changement, du choix des outils et de la transformation des métiers ; non pas les outils actuels ou ceux imposés par les solutions informatiques, mais ceux d’un troisième type, à construire sur mesure.

Faciliter et accélérer la transformation

Finalement, ces trois leviers majeurs sont les éléments structurants d’une vision systémique. Pour être efficients, ils doivent donc être déployés comme un tout, cohérent et global. Une transformation de taille pour l’entreprise qui peut s’avérer longue et complexe. Pour accomplir cette réflexion et mener ses actions en profondeur, cette dernière peut notamment s’appuyer sur l’expertise de cabinets spécialisés, tels que Meliae Consulting. Centrés sur l’excellence des opérations, les consultants de Meliae sont des facilitateurs et accélérateurs de la transformation des entreprises industrielles. Re-conception d’usine bas carbone, digitalisation des processus, développement de la performance opérationnelle, mise en place d’une organisation responsabilisante ou hybride… Ils relèvent avec leurs clients le même défi : la réussite des transformations nécessaires pour rester compétitif dans un monde VUCA.

Pour en savoir plus sur les méthodes de Meliae et les équipes qui les mettent chaque jour en œuvre, contactez-les : www.meliae.fr

* Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity

Les sources :

Contenu proposé par Meliae

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