[Image du jour] Naval Group met sur cale la première Frégate de Défense et d'Intervention à Lorient
Naval Group franchit ce 16 décembre une étape cruciale dans l'assemblage de la première Frégate de Défense et d'Intervention qui sera livrée à la Marine française en 2024.
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La première Frégate de Défense et d’Intervention (FDI) prend forme. Au chantier de Lorient (Morbihan), Naval Group a mis sur cale les premiers morceaux de l’Amiral Ronarc’h, la première des cinq FDI commandées par la France. Pour rappel, la Direction générale de l’armement avait passé commande en 2017 de cette série de FDI via un contrat de 4 milliards d’euros. Les navires doivent être livrés entre 2024 et 2030.
Intégration de la mâture et test des systèmes de combat
La mise sur cale à Lorient de la première FDI marque le début de l’assemblage du navire en forme de construction. La mâture intégrée, aussi appelé PSMI (Panoramic Sensors and Intelligence Module) a été mise sous tension. Des premiers essais du système de combat vont être menés pendant plusieurs mois avant d’intégrer définitivement le navire.
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Les Frégates de Défense et d’Intervention rejoindront les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine française, actuellement en service. «Les FDI sont des bâtiments de haute mer d’un déplacement de la classe 4 500 tonnes, polyvalents, endurants et capables d’opérer, seuls ou au sein d’une force navale, dans tous les domaines de lutte : antinavire, anti-aérien, anti-sous-marin et projection de forces spéciales», précise le communiqué de Naval Group. Les FDI peuvent naviguer 45 jours en autonomie et accueillir plus de 150 personnes.
1200 salariés de Naval Group mobilisés
La construction du mastodonte va mobiliser une petite armée de main d’œuvre à hauteur de 1 200 salariés de Naval Group à Lorient et 400 sous-traitants. Thalès fournit le radar Seafire à quatre panneaux fixes qui confère "des capacités de défense de zone". Au total, le programme FDI mobilise un million d'heures de travail de production par unité et un autre million pour la conception et le développement, affirme Naval Group.
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Les FDI présentent une innovation sur le plan informatique en intégrant une architecture redondée autour de deux data centers. Ceux-ci hébergent, de manière virtualisée, la quasi-totalité des applications du navire. L'entreprise française iXblue fournit l'équipement de cybersécurité et a déjà livré en septembre 2020 la centrale pour le système de navigation.
En 2021, la Grèce a de son côté signé un protocole d’accord pour acquérir trois FDI auprès de Naval Group.
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