Il n'y a pas d'âge pour entrer dans le contre-espionnage... Avez-vous le profil pour la DGSI ?
Ancien chargé de mission cyberdéfense à la DGA, Frédéric Valette est depuis mars 2021 directeur technique de la DGSI. Il explique à l'Usine Nouvelle les besoins et méthodes de recrutement du contre-espionnage français.
L'Usine Nouvelle.- Quels sont les profils que vous recherchez le plus actuellement ?
Frédéric Valette.- Il y a d’un côté des profils sortis d’écoles, très techniques, qui ont des compétences en développement logiciel, en cyber - que ce soit défensif ou offensif - et dans tous les aspects liés à la data science ou à l’intelligence artificielle. Dans l’informatique, nous recherchons également des candidats plus expérimentés. Ce sont généralement des gens de l’administration ou du privé que nous connaissons et qui sont intéressées par le côté opérationnel de la DGSI. Nous faisons également des recherches via des voies classiques, comme LinkedIn.
Y a-t-il des écoles dans lesquelles vous recrutez plus que d’autres ?
Pas forcément. On essaye d’établir des coopérations avec certaines, comme Telecom Paris ou l’EPITA, mais nous recrutons également des ingénieurs issus de corps administratifs, comme celui de l’armement ou des Mines. Pour travailler chez nous, il faut être intéressé par le numérique et ses applications concrètes. C'est ce qui nous différencie d'autres entreprises. A la DGSI, on cherche des profils à former et accompagner plus que “clé en main”.
Cela veut dire que les stages et l’alternance sont une bonne porte d’entrée ?
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