IBM France : une succession sous haute tension
«Nous voulons retrouver un environnement correct en terme de charge de travail et de stress », prévient un responsable de la CFDT. Cette mise en garde intervient alors qu'IBM France a vu ses effectifs fondre de 26% depuis 2001. En cinq ans, le groupe d'Armonk (Etats-Unis) s'est en effet désengagé du matériel au profit des logiciels et des services.
Aujourd'hui, les organisations syndicales redoutent un nouveau plan social. Daniel Chaffraix devra les convaincre que malgrés on expérience de quatorze ans au sein de la direction financière d'IBM France, il n'est pas un «financier pur et dur », selon les termes d'un représentant des salariés. Responsable de différentes divisions de services au niveau européen depuis 1999, il devra aussi soutenir la volonté d'IBM de développer les activités de conseil.
Luc Mathieu