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Hobie Cat: il donne de la vélocité au catamaran
Californie, années soixante. Sur le rivage d'Ocean side, au sud de Los Angeles, le jeune Hobie Alter surfe sur les rouleaux et construit ses planches en bois. Lourdes, difficile à sculpter, elles ne lui permettent pas d'exceller dans ce nouveau sport : il cherche une autre solution. Son voisin invente alors la mousse Clarke en polyuréthane qui donne les planches actuelles plus légères et donc plus maniables. « C’était le cliché du peace and love, la réussite professionnelle en plus », explique Jean-François Collet, le directeur d’Hobbie Cat Europe.
Le succès de Hobie Alter ne se fait pourtant pas dans son sport de prédilection. Tout se joue un jour sans vague. Frustré d’être coincé sur la plage, le jeune californien imagine un autre moyen de surfer avec l’aide du vent. En s’inspirant des pirogues qu’il avait vues lors d’un voyage en Polynésie, il invente le premier petit catamaran de sport. La légende de la marque veut qu’il ait dessiné les coques en forme de bananes, ce jour-là, avec un bâton sur le sable de la plage. La mousse Clarke rend possible la construction de ce bateau composé de deux coques reliés par un trampoline. Le petit catamaran est tout de suite destiné au grand public. Hobie Alter fonde son entreprise, possède des ateliers en Californie, à Toulon en France mais aussi en Afrique du Sud et en Australie.
Traité de Yalta. Les ateliers sont revendus et rachetés à plusieurs reprises. Aujourd’hui, il n’existe plus que deux entreprises. Une américaine, à Ocean Side. Et une en France, à Toulon. Les deux entreprises se partage le monde. Une sorte de traité de Yalta du Hobie Cat. L’entreprise californienne possède les marché à l’ouest de l’Atlantique jusqu’à la Chine et l’entreprise Hobie Cat Europe possède les marchés de l’autre côté de l’océan jusqu’à l’Inde. En France l’entreprise fonctionne sur un capital familial. Les bateaux sont assemblés à Toulon. Les voiles viennent d’Asie, le mât d’Europe et le trampoline est fournit par une société française. Les coques sont moulées sur place, à Toulon. Avant crise, la petite entreprise produisait jusqu’à 1 300 bateaux à l’année. Depuis 2009, entre 900 et 1000 pièces par an sortent de l'atelier. « Mais on reprend du poil de la bête », assure Jean-François Collet.
Formule 1 de la mer. Les innovations continuent dans l’atelier comprenant une cinquantaine de personnes, en plus des 10 salariés de l’administration de l’entreprise. « La production du bateau s’inspire directement des Formule 1 de la mer, ces bateaux qui participent à de grandes courses comme la coupe de l’America », explique le directeur. Autrefois l’apanage de la voile de compétition, le four à cuisson des coques, l’introduction du carbone ou la réalisation de pièces sous vide sont autant de procédés mis en place dans l’atelier de Toulon. Par exemple, le dernier bateau de la marque le Wild Cat a été dessiné grâce à des outils informatiques pointus. Les logiciels de simulation ont permis d’aller plus loin en recherche de performance. L’architecte de ce bateau n’est rien de moins que Martin Fisher, le spécialiste des appendices tels que les dérives et les safrans qui ont participé à la construction de multicoques qui font le tour du monde. Aujourd'hui, Jean-François Collet explique que « Le but de la R&D est de d'industrialiser les procédés utlisés pour les bateaux qui font le tour du monde en régate».
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