Heuliez a trouvé son~repreneur
Le groupe Baelen Gaillard Industrie (BGI), avec l’Allemand ConEnergy associé au groupe Kohl, d’une part, et le fonds d’investissement malaisien Delamore and Owl Companies, d’autre part, étaient candidats à la reprise de l’équipementier et constructeur automobile Heuliez. C’est finalement le premier qui l’a emporté. François de Gaillard, à la tête de BGI, est un ancien de chez Heuliez. Le trio apporte 13,1 millions d’euros (M€) au constructeur basé dans les Deux-Sèvres. L’Allemand ConEnergy s’intéressera directement à la branche véhicules électriques d’Heuliez, BGI s’occupant du reste. Depuis longtemps, Heuliez envisage de produire une voiture propre, dénommée Mia, dans son usine de Cerizay (Deux-Sèvres). La nouvelle société prend d’ailleurs le nom de ce véhicule.
Apport de l’État. Cette décision permet de sauver 481 emplois dans l’usine. Pour les autres, l’État s’engage à financer un accompagnement renforcé, avec un maintien de 90 % de la rémunération nette pendant un an. BGI s’est aussi engagé à reprendre 80 salariés dans les quinze prochains mois. L’État a confirmé l’apport de 10 M€ minimum, annoncé par le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi. Cette somme devrait être issue à la fois « de primes vertes, destinées aux véhicules électriques, de primes à l’aménagement du territoire et, sans doute, d’une participation du Fonds stratégique d’investissement » (FSI), a indiqué le ministre. L’implication du FSI est la moins sûre. « Nous considérerons les demandes de la société Heuliez, a commenté le FSI dans un communiqué. Notre précédente offre n’est plus d’actualité, car les conditions ont changé. » L’entreprise a déjà bénéficié de 5 M€ de la part de la région Poitou-Charentes.