Selon les analystes, la victoire du "oui" atténue la perspective d'élections anticipées et conforte ainsi la stabilité du pays, mais un remaniement gouvernemental reste probable, tout comme le maintien de l'état d'urgence. Les relations entre Ankara et l'Union européenne continuent d'être une autre source d'inquiétude.
La livre turque se traitait à 3,6740 pour un dollar dans la matinée, en hausse de plus de 1% par rapport à sa clôture de 3,7220 vendredi mais en deçà d'un plus haut de 3,6200 atteint dans la nuit.
Le rendement des obligations souveraines à 10 ans s'est détendu à 10,89% contre 11,11% lundi et l'indice principal de la Bourse d'Istanbul progressait de 0,6%.
Les volumes sont faibles cependant, la plupart des marchés européens étant fermés pour le lundi de Pâques.
Le vice-Premier ministre Mehmet Simsek a réaffirmé à Reuters lundi qu'Erdogan n'avait aucune intention de dissoudre le Parlement et d'avancer les élections prévues en 2019.
Les résultats préliminaires donnent 51,4% de votes en faveur du "oui" mais une partie de l'opposition entend les contester.
Dans une interview à la chaîne publique TRT, un des conseillers du président, Yigit Bulut, a affirmé que la Turquie pourrait enregistrer cette année une croissance économique de 5 à 7%, soit bien plus que la prévision actuelle du gouvernement.
Il a repris la rhétorique gouvernementale contre la politique monétaire de la banque centrale, affirmant que les taux d'intérêt étaient une "maladie" et devaient être réduits.
Erdogan se décrit lui-même comme un "ennemi" des taux d'intérêt et proteste régulièrement contre les banques sur le coût élevé du crédit en Turquie.
(Behiye Selin Taner, Véronique Tison pour le service français)
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