Greenpeace : la partie de cache-cache avec EDF prend fin à Cruas
Après l’épisode de Nogent-sur-Seine, et après avoir nargué EDF toute la journée, les militants de Greenpeace ont fini par être délogés de leur cachette.
A 6h du matin lundi, ils s'introduisent dans la centrale de Cruas. "Il a fallu 14h à EDF pour les trouver", explique l’organisation dans un communiqué.
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Vers 17h30, une vidéo circule même sur la toile. Les deux militants y déploient une banderole ornée d’un "coucou" un brin frondeur, au pied des tours de refroidissement.
Les deux hommes étaient en fait cachés dans un "big bag" sur une aire de stockage de gravats aux abords de la clôture du site.
"Ce délai hallucinant fait peser de très serieux doutes sur la capacité d’EDF à assurer la sécurité des centrales, et donc de l’ensemble des Français", explique Greenpeace pour justifier son geste.
Enquête interne chez EDF
Aussitôt les individus remis aux autorités, le groupe électricien a fait part de son incompréhension. Dans un communiqué, le groupe affirme qu'il "diligente une enquête interne spécifique au site de Cruas pour comprendre les circonstances qui ont permis à deux militants de Greenpeace de se dissimuler durant plusieurs heures dans la zone non protégée de l'installation".
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, "les militants ont été arrêtés à 19H35, ils avaient procédé au découpage d'un grillage à plus de 500 m du bâtiment protégeant les réacteurs et s'étaient cachés sous des bâches en plastique".
Ils ont été placés en garde à vue par les gendarmes.
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