L'action de l'ex-chouchou de Wall Street, qui employait 1.539 personnes fin 2015, progresse de 2,90% à 10,11 dollars à la Bourse de New York vers 16h10 GMT, superformant l'indice Nasdaq Composite en repli de 0,28%.
Le groupe américain est confronté à une baisse de la demande pour ses caméras d'action connectées durement concurrencées par des produits moins chers et les nouvelles fonctionnalités des smartphones. En outre, GoPro a annoncé en novembre le rappel d'environ 2.500 drones Karma en raison d'un problème de batterie, une opération susceptible d'affecter davantage ses résultats.
Dans son plan de restructuration, GoPro veut supprimer environ 200 emplois à temps plein, annuler des postes vacants et fermer sa division "divertissement" de création de contenus vidéos. Cette nouvelle réduction d'effectifs s'ajoute à un plan social annoncé en début d'année qui portait sur 7% des effectifs.
Avec cette nouvelle restructuration dont le coût est estimé entre 24 millions et 33 millions de dollars (23-31 millions d'euros), le groupe californien espère atteindre son objectif de retour à une rentabilité pour l'exercice 2017.
GoPro a également annoncé que son président Tony Bates quitterait le groupe à la fin de l'année.
GoPro avait fait ses débuts en Bourse en 2014, suscitant l'enthousiasme des investisseurs qui voyaient la jeune pousse devenir un des géants de d'électronique grand public.
Mais le titre, qui a clôturé mardi à 9,83 dollars, se traite actuellement à 60% en deçà de son prix d'introduction, avec un recul qui atteint 45% depuis le début de cette année.
Les ventes de GoPro ont baissé sur les quatre derniers trimestres et le groupe a annoncé pour le dernier trimestre de l'année des prévisions inférieures aux attentes des analystes. Il table toutefois sur une croissance à deux chiffres l'an prochain.
Durant le Black Friday, les ventes de caméras GoPro ont progressé de 35% par rapport à l'an dernier chez les principaux distributeurs américains, a ajouté le groupe mercredi en précisant également que le coût de la restructuration serait couvert par une charge dans les comptes du trimestre en cours.
(Anya George Tharakan, Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)
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