Le GNL, la fausse bonne idée pour les transports
Les études de l’ONG Transport & Environnement mettent en cause le choix du gaz liquéfié pour la transition énergétique. Des résultats contestés par certains acteurs du transport.
Pour verdir leur bilan environnemental, les transporteurs routiers et maritimes ont opté pour la conversion au gaz naturel liquéfié (GNL) et au gaz naturel de ville (GNV). Les plus optimistes évoquent une baisse de 15 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en soulignant la forte baisse de celles de soufre (- 99 %) et de particules fines (- 95 %). « Si le GNL et le GNV ont un intérêt évident en substitution du gazole sur les émissions de particules et de polluants locaux – notamment pour le maritime –, les gains sont très limités sur celles de CO2. Et éviter les fuites de méthane est un véritable enjeu, prévient Éric Vidalenc, expert en énergie. Dire qu’il s’agit d’une énergie de transition n’est pas possible, car si l’on investit dans des infrastructures dédiées, ce n’est pas pour quelques années. »
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