Ce dernier avait été signé en décembre 2010 avec un groupe industriel américain dont le nom était, et est toujours, tenu secret. Cette option avait été attribuée pour une durée maximale de trois ans. « Si, durant cette période, Global Bioenergies atteignait un jalon technique dans le développement du programme isobutène, l'industriel pouvait alors déclencher l'entrée dans une période de négociation exclusive », explique la société française. Comme cette étape a été franchie, son partenaire a entamé des négociations en vue d'un accord de licence sur une application spécifique du procédé de bioproduction d'isobutène. Selon Thomas Buhl, directeur du business development chez Global Bioenergies, « la réussite de la récente levée de fonds de 23 millions d'euros pour financer la phase d'industrialisation du procédé de production biologique d'isobutène » a notamment été décisive dans l'exercice de cette option. Ce tour de table réalisé cet été lui a en outre permis de renflouer les caisses pour la fin d'année. Lors de la présentation fin octobre de ses résultats du premier semestre 2013, le groupe a en effet annoncé que sa trésorerie brute était passée de 4,4 M€ au 30 juin, à 24,2 M€ au 30 septembre. La première moitié de l'année a aussi été marquée par un alourdissement de sa perte nette, qui a atteint près de 3 M€. Les produits d'exploitation se sont, eux, élevés à 576 000 €, en forte baisse par rapport aux 1,8 M€ générés au premier semestre de 2012.