La ministre de l'Ecologie et de l'énergie Ségolène Royal ne tourne pas le dos à l'extraction du gaz de schiste. Dans une interview publiée le 23 mai dans Le Parisien, elle exprime son point de vue : "compte tenu des incertitudes, la France a raison d'appliquer le principe de précaution". Mais "moi, je ne suis pas dogmatique et si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ?"
L'exploitation de cette source d'énergie non-conventionnelle n'est pas à l'ordre du jour pour le moment, car : "pour extraire le gaz, il faut en effet provoquer des explosions souterraines dont on ne maîtrise pas l'impact. […] On ne sait pas si ces fracturations hydrauliques ne risquent pas de provoquer des fuites de gaz dans les nappes phréatiques et de contaminer l'eau potable", détaille la ministre.
Ségolène Royal avait déclaré en 2011 qu'il était "nécessaire de poursuivre la recherche sur les procédés d'extraction propres à long terme".
Lélia de Matharel