Tout le dossier Tout le dossier
-
Aéro - Spatial
"EADS doit en profiter pour revisiter sa stratégie"
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : "Le projet industriel est passé totalement au second plan"
-
Editorial
EADS, BAE et les égoïsmes nationaux
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : selon EADS, l'Allemagne a saboté les négociations
-
Aéro - Spatial
L'échec de la fusion EADS-BAE souligne le double discours des Etats
-
Editorial
EADS-BAE, une fusion dont personne ne voulait
-
Aéronautique
EADS-BAE : florilège de réactions à la fusion avortée
-
Aéro - Spatial
"L'échec EADS-BAE, c'est l’échec de l’Europe de la défense !"
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : les raisons d’une fusion ratée
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : Les faiblesses d'une méga fusion
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : échec des négociations en vue de la fusion
-
Aéro - Spatial
EADS et BAE : décision ce mardi sur le projet de fusion
-
Aéro - Spatial
EADS- BAE : fusion, négociations et... confusion
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS-BAE : les négociations s'accélèrent
-
Aéro - Spatial
EADS – BAE Systems : Enders prêt à discuter avec les Etats
-
Aéro - Spatial
EADS, une entreprise...tout sauf normale
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS/BAE : la France et l'Allemagne auraient négocié 9 % chacun
-
Aéro - Spatial
Lagardère s’estime lésé dans le cadre de la fusion EADS – BAE Systems
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS-BAE : les syndicats avancent en ordre dispersé
-
Aéro - Spatial
La fusion BAE Systems - EADS pourrait prendre plus de temps
-
Aéro - Spatial
Aéronautique et défense : EADS-BAE, la négociation patine
-
Aéro - Spatial
EADS / BAE : Tom Enders favorable à une répartition 60/40%
-
Aéro - Spatial
EADS / BAE Systems au coeur des discussions ministérielles cette semaine
-
Aéro - Spatial
Ce que la fusion EADS-BAE apportera à Airbus, les précisions de Fabrice Brégier
-
Aéro - Spatial
Aéronautique et défense : Le big bang de la fusion EADS - BAE
-
Aéro - Spatial
EADS/BAE : des "discussions avancées et constructives" avec les gouvernements
-
Aéro - Spatial
Des "obstacles techniques à lever" dans la fusion EADS/BAE
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS/BAE : le gouvernement français prend son temps
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS/BAE : pour la presse européenne, le mariage n'aura pas lieu
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS/ BAE : un "test" pour l'américain Lockheed Martin
-
Aéro - Spatial
"Avec EADS, BAE sera un redoutable concurrent"
-
Aéro - Spatial
EADS/BAE Systems vs Boeing : les rapports de force
-
Aéro - Spatial
Fusion EADS/BAE : Tom Enders rassure les salariés, les syndicats s'inquiètent
-
Aéro - Spatial
EADS/BAE Systems : "Un Airbus de la défense intéressant" pour la CFE-CGC
-
Aéro - Spatial
EADS-BAE : pas d’impact sur Airbus et ses employés
-
Aéro - Spatial
Qui est BAE Systems, futur allié d’EADS ?
-
Editorial
EADS-BAE : les trois défis du nouveau géant de l’aéronautique
-
Aéro - Spatial
Rapprochement EADS - BAE : le gouvernement et Lagardère attentifs
-
Aéro - Spatial
En avalant le britannique BAE, EADS réussirait le coup parfait
-
Aéro - Spatial
EADS négocie une fusion avec le britannique BAE Systems
Fusion EADS-BAE : les syndicats avancent en ordre dispersé
Les représentants des syndicats d'EADS en Europe étaient réunis hier à Elancourt (Yvelines) pour une réunion interne. Leur divergence n'a pas permis d'arrêter de position ou d'action commune.
Décidement, le projet de fusion EADS/BAE Systems a surpris tout le monde. Si les Etats impliqués continuent de tergiverser, les syndicats d'EADS au niveau européen ont également du mal à prendre position. Ils étaient réunis hier à Elancourt (Yvelines) dans les locaux de Cassidian, la branche Défense du groupe, lors d'une réunion interne du comité européen prévue de longue date. A l'issue de leur rencontre, les 16 syndicalistes présents venus d'Allemagne (6), d'Espagne (2), de France (5) et du Royaume-Uni (3) n'ont pas arrêté de position commune et ne prévoient pas dans l'immédiat d'action commune à l'échelle européenne.
Si le sujet de la fusion n'était pas à l'ordre du jour, la journée devant être consacrée plutôt aux nouvelles nominations des différentes comissions ainsi qu'à la réorganisation EADS/Airbus sur le plan financier et des ressources humaines, il s'est tout de même imposé dans la journée.
VOS INDICES
source
En fait, les points d'accords ont été minimes, portant essentiellement sur les critiques liées au manque de transparence de la direction sur ce projet. "Cette réunion a été l'occasion de lister nos interrogations et nos inquiétudes. Nous n'avons pas encore de réponse commune à apporter. La direction doit préciser son projet", explique l'un des syndicalistes français présents à ce comité. Maigre bilan face aux enjeux industriels soulevés par la fusion!
La divergences des points de vue et des centre d'intêrêts peut expliquer ce pauvre résultat. En effet, les inquiétudes des uns ne sont pas celles des autres. Côté Anglais, les syndicalistes ont fait état des pressions de la part de BAE Systems. Le groupe anglais menacerait de procéder à des licenciements au Royaume-Uni si la fusion ne se faisait pas.
Côté Allemands, leurs homologues ont noté la crainte de leur pays de perdre en influence au sein des instances dirigeantes du nouveau groupe. Côté Français, les craintes concernent les autres industriels hexagonaux laissés au bord de la route de cette fusion, notamment Dassault et Thales.
"Sur un tel dossier, les directions des entreprises vont plus vite que nous à se rapprocher", reconnaît le syndicaliste présent. Pour rattraper le temps perdu, les syndicats d'EADS ont prévu de se rapprocher de ceux de BAE Systems par l'intermédiaire de la fédération européenne de la métallurgie.
Cette difficulté à accorder ses violons au niveau européen n'est pas une surprise. En France, les syndicats ne sont déjà pas tous sur la même longueur d'onde. Sur la pertinence de la fusion elle même, tout d'adord. La CGT s'y oppose clairement. "Nous sommes hostiles à ce projet. A travers cette fusion, on ne développe rien. Ni les emplois, ni les technologies, ni les territoires. On s'accapare juste une activité pour être plus gros alors qu'EADS n'a pas de problèmes financiers", estime Jean-Jacques Desvignes, coordinateur EADS pour la CGT. La CFE-CGC conditionne son soutien: "Ce qui est important c'est que les intérets stratégiques de l'Etat français soient préservés. Si cette opération structure l'Europe de la défense et renforce l'emploi, cela va dans le bon sens", indique Bernard Valette, de la CFE-CGC.
De même, sur la gouvernance du futur géant, les points de vue divergent. "Avec 9% du capital, l'Etat français ne pourra pas peser sur les décisions. Une action préferentielle pourrait peut-être être plus efficace", estime Bernard Valette. La CFDT hésite : "Nous n'avons pas tranché sur la question de la gouvernance. Ce qui est sûr, c'est que sans les Etats allemand et français, il n'y aurait eu ni EADS, ni Airbus", souligne Didier Hacquart, de la CFDT. La CGT milite pour un rôle prépondérant des Etats. "Il doit y avoir une forte présence publique pour donner l'impulsion. Les industries stratégiques comme la Défense, le spatial et l'aéronautique doivent être pilotées par des visions politiques", soutien Jean-Jacques Desvignes.
Une prochaine réunion interne des syndicats du comité européen est prévu le 9 octobre, soit une journée avant l'ultimatum fixé par l'autorité des marchés boursiers britannique à EADS et BAE pour présenter leur projet. Si l'Europe de la défense reste à construire, celle des syndicats également.
SUR LE MÊME SUJET
Fusion EADS-BAE : les syndicats avancent en ordre dispersé
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER