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Les deux partenaires n'ont plus que six jours pour présenter leurs projet de fusion devant les autorités de marché britanniques. Ils pensent d'ici là pouvoir lever les derniers osbtacles.
Dans l'entourage proche d'EADS, on affiche sa confiance. "La capacité à converger d'ici le 10 octobre est réelle. La dynamique des discussions demeure bonne et constructive", dit-on en termes diplomatiques. Les derniers détails des négociations avec BAE seraient quasiments réglés, seul le feu vert des actionnaires est attendu pour lancer une communication quasi-prête.
Aussi, si aucun conseil d'administration n'est prévu d'ici la date butoir, la possibilité d'en convoquer un à tout moment est évoquée. Les partenaires n'excluent toutefois pas un leger retard à l'allumage. L'annonce pourrait être en effet différée de quelques jours pour avoir le temps de rédiger toute la documentation juridique d'un tel rapprochement.
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Ce mois de négociation n'aura donc pas été donc de trop. La fuite du 12 septembre qui a précipité l'annonce du rapprochement pour être en conformité avec les règlements du marché boursier britannique, était survenue alors que plusieurs semaines de discussion étaient encore nécessaires pour rapprocher les points de vue.
Toutefois, cet optimisme n'est pas partagé par tous les observateurs. "Je parie à plus de 90% à un report de la décision", confiait récemment un analyste financier à L'Usine Nouvelle. Et pour cause, les obstacles et les critiques se sont accumulés depuis l'annonce de la fusion. Avec notamment la dernière critique assassine de l’actionnaire d'EADS, Lagardère, qui s'interrogeait sur la création de valeur d'un tel rapprochement. Toutefois, les négociations semblent avoir porté leur fruits et plusieurs points bloquants auraient été levés.
Celui de la parité tout d'abord. Daimler et Lagardère avaient regretté la parité 60/40 entre EADS et BAE. "Les marchés ont validé cette parité depuis le début. Le rapport des valorisations entre les deux groupes s'est équilibré sur cette parité", fait-on savoir dans l'entourage d'EADS. Hélas pour les deux actionnaires privés, cet ajustement s'est fait en leur défaveur avec la baisse de l'action d'EADS plutôt qu'une augmentation de celle de BAE. Lagardère estime perdre 300 millions d'euros dans l’affaire.
Interrogation sur la participation de l'Allemagne
Concernant le siège du nouveau groupe, les allemands devraient finalement accepter que Toulouse reste le siège des activités civiles et le Royaume-Uni celui des activités de défense. En contrepartie, ils auraient reçu des garanties que la fusion n'entrainerait pas de fermetures de sites en Allemagne et notamment chez Cassidian, la branche défense d'EADS, fragilisée par le rapprochement.
Reste l’interrogation autour de la participation de l'Allemagne au capital du nouvel ensemble. Tout paraît encore ouvert. Le management d'EADS a toujours rappelé son hostilité à une telle initiative craignant de donner aux Etats-Unis l'image d'une étatisation rampante de la société. Pour rappel, il en couterait 4 milliards d'euros à l'Allemagne si elle souhaitait 9% du capital de la nouvelle société pour être à égalité avec l'état français.
Un refus des états à ce rapprochement serait lourd de conséquences. "Cette opportunité de constituer un champion de l'aéronautique et de la défense européen bien implanté aux Etats-Unis, ne se représentera pas deux fois", expliquent des proches du dossier qui menacent : si l'opération ne se réalise pas avec EADS, BAE pourrait être approché par les américains Boeing ou Lockheed Martin avides de consolidation sur leur marché national.
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