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[ACTUALISÉ] - Comme prévu, le PDG de Renault Carlos Ghosn a signé avec trois syndicats un accord de compétitivité qui fera acte dans le secteur industriel.
Mis à jour
13 mars 2013
Travailler plus pour gagner moins, mais pour garder vos emplois. C'est en substance ce que les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO de Renault ont accepté le 13 mars en signant l'accord de compétitivité façonné par les quatre mois de négociations avec la direction du constructeur automobile français.
La recette pour aider Renault à redresser la barre ? Une augmentation du temps de travail et 7 500 suppressions nettes d'emploi en échange du maintien de l'activité dans les usines françaises.
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Devant la presse, Carlos Ghosn, Laurent Smolnik pour Force Ouvrière, Dominique Chauvin pour la CFE-CGC et Fred Dijoux pour la CFDT ont signé l'accord.
"Un accord équilibré" selon Carlos Ghosn
"Renault et trois de ses organisation syndicales les plus représentatives ont signé un accord qui fera date dans l'histoire des négociations sociales françaises", a commenté le PDG de Renault. "Il s'agit d'un accord équilibré (...) qui donne à Renault les moyens de renouer avec la compétitivité en France".
Selon l'AFP, l'accord prévoit entre autres une augmentation de 6,5 % du temps de travail, une refonte des comptes épargne temps, un gel des salaires en 2013 et 7 500 suppressions nettes d'emploi d'ici fin 2016. Avec de telles concessions de la part des organisations syndicales représentatives, cet accord ne manquera pas de faire des petits dans les filières industrielles en difficulté.
En contrepartie, Renault s'est engagé à ne procéder à aucune fermeture d'usines en France en leur assurant une activité minimum de 710 000 véhicules par an.
"Le retour industriel de Renault en France"
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg n'a pas tardé à réagir à l'annonce, saluant dans un communiqué un "accord (qui) marque le retour industriel de Renault en France". Le ministre soumet même une interprétation de texte toute personnelle, en parlant de "relocalisation" : "le retour de Renault en France, c’est un acte important du mouvement de relocalisation de l’industrie sur le territoire national (...)".
Il se félicite également du retour des "investissements massifs dans l’appareil de production sur le site France", et détaille : 1,2 milliards d'euros au total, dont 420 millions d’euros sur le site de Douai (Nord), 230 millions à Sandouville, 190 millions à Dieppe, 300 millions à Cléon, trois usines situées en Haute-Normandie.
Elodie Vallerey
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