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François Hollande en Inde, une visite très business
Soixante entreprises accompagnent François Hollande pour sa première visite d’Etat en Inde. Si les contrats du Rafale ou des EPR ne seront pas signés, d’autres acteurs industriels, en particulier ceux qui interviennent sur les infrastructures ou les éco-industries seront sans doute plus à la fête.
"Je ne veux pas être un agent commercial, ce n’est pas mon rôle", avait juré François Hollande, lors de ses vœux aux acteurs économiques. En Inde, le président de la République devrait pourtant se muer en VRP de l’industrie française, comme Nicolas Sarkozy avant lui, lors de sa première visite d’Etat dans le sous-continent. "On n’est pas là pour signer des contrats mais pour faire avancer des dossiers", a déminé l’Elysée.
Ni la vente du Rafale ni le contrat pour construire deux EPR à Jaïtapur ne seront finalisés à cette occasion. Côté français, on souligne que l’armée indienne n’a pas l’habitude de signer ses grands contrats lors de visites d’Etat. Mais les négociations pour livrer 126 Rafale à l’armée indienne, dont 18 seulement assemblés en France, sont surtout encore loin d’être achevées. Quant au dossier nucléaire, "il est extrêmement complexe", reconnaît l’Élysée.
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Lafarge, LVMH, Roquette, Sanofi ou Arianespace devraient aussi faire partie du voyage
Les Pdg d’Areva et de Dassault seront malgré tout parmi la soixantaine de chefs d’entreprises qui accompagnent le chef de l’État. Le président de Lafarge, LVMH, Roquette, Sanofi ou Arianespace devraient aussi faire partie du voyage. Car l’enjeu pour les industriels français est de taille. Alors que l’Inde devrait être la troisième puissance économique mondiale en 2030, la France y détient une part de marché de 1,4 % contre 4,5 % pour l’Allemagne. L’an dernier, la France a exporté près de 3,2 milliards d’euros et importé 4,6 milliards d’euros.
Pour relancer les échanges, François Hollande a d’ailleurs prévu d’assister à un forum d’affaires à New Dehli ce jeudi, avant de tenir un discours devant des chefs d’entreprises indiens à Bombay le lendemain.
Même si la France ne vend pas encore cette fois-ci son Rafale, quelques contrats devraient être signés ou annoncés, principalement dans le secteur de la ville durable. Alstom a annoncé en début de semaine avoir remporté un contrat de 185 millions d'euros pour fournir trois turbines électriques à des centrales à charbon indiennes. Un contrat pour financer des études sur le métro de Bangalore, qui intéresse aussi Alstom, devrait être signé lors de la visite. Une importante délégation d’industriels du secteur du développement urbain doit ainsi être du voyage, avec les présidents de Véolia, Degremont, SNCF ou la société d’éclairage urbain Citelum.
Solène Davesne
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