Renault va supprimer moins d'emplois que prévu sur la période 2022-2024
Le constructeur automobile Renault envisageait initialement 2 000 suppressions de postes en France. Seules 1 700 seront effectives entre 2022 et 2024, rapporte le quotidien économique Les Echos.
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Mis à jour
06 décembre 2021
Renault revoit ses suppressions de poste à la baisse. A l'issue d'un cycle de négociations avec les syndicats sur un nouvel accord social triennal, "ce chiffre a été ramené à 1 700 sur trois ans, dont 1 153 en 2022 via un nouveau plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui sera ouvert du 1er janvier au 30 septembre 2022", précise le quotidien économique Les Echos.
4 600 suppressions de poste déjà annoncées en 2020
Le constructeur automobile français avait annoncé en septembre, à l'ouverture de ce cycle de négociations avec les syndicats, son intention de supprimer jusqu'à 2 000 emplois supplémentaires en France dans le cadre de la restructuration de ses activités d'ingénierie et de support.
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Ces nouvelles suppressions de postes venaient s'ajouter aux 4 600 suppressions de postes déjà annoncées en 2020. Dans le même temps, le groupe prévoyait le recrutement de 2 500 personnes. De quoi assurer la création nette de 500 emplois, en combinant ce chiffre aux 2 000 suppressions initialement prévues.
Le constructeur automobile, tombé pour la première fois dans le rouge en 2019, avait annoncé un déficit net historique de 8 milliards d'euros l'an dernier. Touché comme les autres constructeurs automobiles par la pandémie et la pénurie de composants, Renault doit aussi faire face à des défis qui lui sont propres.
Le constructeur français accumule les difficultés depuis l'arrestation de son ancien PDG, Carlos Ghosn, au Japon, en 2018. Sa stratégie, basée sur la production de volumes, a été remise en cause par la nouvelle direction, qui privilégie une stratégie basée sur la valeur. Pionnier dans l'électrique, Renault cherche un successeur à sa citadine Zoé, en service depuis dix ans, alors que ses concurrents Tesla, Volkswagen ou Stellantis ont largement rattrapé leur retard. Pour renouer avec la rentabilité, le groupe a aussi mis un coup d'accélérateur sur les activités liées à l'économie circulaire.
Reuters (Reportage Tassilo Hummel, rédigé par Myriam Rivet, édité par Matthieu Protard)
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