Formation des ingénieurs aéronautiques : les écoles françaises se regroupent
Sur les 1 000 ingénieurs qui sortent chaque année des huit centres d’Arts et Métiers ParisTech, 200 se font embaucher dans l’aéronautique ou le spatial. Ces secteurs sont également les débouchés les plus courants des diplômés de l’Enseirb-Matmeca, après les technologies de l’information. Ils accueillent, enfin, la majorité des étudiants sortant de l’Enac.
Pour augmenter leur visibilité dans ces domaines sur le plan international, les trois établissements ont décidé de regrouper leurs forces de recherche et de formation aéronautiques et spatiales sous la marque France Aerotech. Le but étant de placer plus facilement les diplômés, d’attirer davantage d’étudiants étranger et d’être conjointement un acteur reconnu dans la recherche mondiale sur ces secteurs.
Les trois écoles ont aussi laissé ouvert ce label et invité les autres écoles d’ingénieurs et universités françaises à devenir signataires de la charte pour la promotion d’activités communes sous la marque France Aerotech. L’Isae (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace, né en 2007 du rapprochement de Supaero et de l’Ensica) est clairement dans le radar.
Charles Foucault