Fin du libre accès pour plusieurs médicaments d'OTC
Le paracétamol et les AINS seront toujours délivrés sans ordonnance, mais derrière le comptoir du pharmacien à compter du 15 janvier 2020. Une restriction similaire est à l'étude pour les alpha-amylases.
Afin de favoriser le bon usage des médicaments d'utilisation courante, l'ANSM a annoncé que les médicaments contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l'ibuprofène ou l'aspirine, devront désormais tous être placés derrière le comptoir du pharmacien. Un emplacement qui permettra de renforcer le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance.
Ces médicaments sont parmi les plus utilisés en automédication, comme antalgiques ou antipyrétiques, chez les adultes et les enfants. Ils sont sûrs et efficaces, lorsqu'ils sont correctement utilisés, mais peuvent présenter des risques, lors d'une utilisation inadéquate.
VOS INDICES
source
212 -3.2
Décembre 2022
PVC
Base 100 en décembre 2014
97.3 +0.41
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
178 -1.93
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Par ailleurs, dans les prochains mois, un message apparaîtra sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol afin d'alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage. Annoncée dès octobre 2019 par l'agence, cette mesure est entrée en vigueur à partir du 15 janvier 2020.
Restrictions étendues à l'alpha-amylase
De la même façon, l'ANSM a annoncé vouloir réduire l'accès aux médicaments à base d'alpha-amylases indiqués comme traitement d'appoint dans les maux de gorge peu intenses et sans fièvre.
En cause, les réactions allergiques associées à l'utilisation de ces médicaments, comme des atteintes cutanées et, dans une moindre mesure, des effets allergiques graves, pouvant se manifester par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou associées à un gonflement de la face (chocs anaphylactiques).
Existant sous forme de sirops et de comprimés, ces médicaments sont par exemple commercialisés sous le nom de Maxilase par Sanofi-Aventis, ou encore Alpha Amylase par Biogaran.