Fin de partie entre Fiat et GM. La partie de poker qui se jouait depuis deux mois entre le numéro un mondial et le constructeur transalpin, a trouvé son épilogue hier rapportent tous vos quotidiens.
Rédaction L'USINE NOUVELLE
\ 10:19
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Lors d'un conseil d'administration extraordinaire, Fiat a finalement accepté la proposition de General Motors pour mettre fin à la fameuse option de vente, négociée il y a cinq ans et par laquelle le géant de Detroit s'engageait à reprendre la totalité du capital de son allié italien. Cette option sera abandonnée contre un dédommagement de 1,55 milliard d'euros. Leurs deux filiales communes dans les moteurs et les composants seront en outre dissoutes. Une longue bataille judiciaire aurait eu des conséquences désastreuses sur le plan de restructuration et de relance de Fiat Auto qui a encore perdu 744 millions d'euros sur neuf mois et traîne une dette de près de 8 milliards. Il va devoir maintenant trouver d'autres alliances, en Europe ou ailleurs, s'il veut sortir de l'impasse.
L'Europe spatiale repart de l'avant. Arianespace respire après le tir réussi samedi soir à Kourou du lanceur Ariane 5 ECA, mettant en orbite ses deux satellites, l'un scientifique l'autre de télécommunications. Ce tir de requalification au terme de deux années de mise au point, après les déboires de décembre 2002, va permettre au consortium européen de reprendre un avantage commercial déterminant, soulignent Les Echos et La Tribune. La rentabilité d'Ariane va être grandement améliorée, car les dix tonnes emportées par le lanceur lourd vont permettre de baisser de manière drastique les coûts de mise en orbite. Il permettrait d'abaisser entre 20 et 40.000 dollars le coût du kilogramme lancé. L'Agence spatiale européenne, le Cnes et Arianespace vont par ailleurs être en position de force pour négocier avec leurs actionnaires, pour faire aboutir la seconde tranche de recapitalisation de la société et avec l'Etat pour le contrat pluriannuel de crédits.
Borloo veut créer le "chèque universel" pour les emplois de services. Le ministre de l'Emploi du Travail et de la Cohésion sociale va présenter mercredi prochain son plan de développement des services à la personne, indique Les Echos. Un secteur qui emploie aujourd'hui 1,3 million de personnes, en progression de plus de 5 % par an. Le projet compte une quarantaine de mesures qui pourraient entrer en vigueur d'ici à janvier 2006. Il s'agit tout d'abord de simplifier les procédures d'agréments, afin qu'une structure puisse délivrer tout type de services. Mais la mesure phare est la création d'un nouveau titre de paiement, le chèque service universel, qui aurait un public plus large que les autres dispositifs et pourrait rémunérer un prestataire, un mandataire ou une personne employé directement. Les modalités de ces mesures en terme d'avantages fiscaux ou d'allègements de charges ne sont pas encore définies.
Executive Life, le feuilleton reprend. Le second procès, au civil cette fois, doit s'ouvrir cette semaine aux Etats-Unis, dans l'affaire du rachat illicite au début des années 90 d'une société d'assurance californienne par le Crédit Lyonnais. Selon La Tribune, c'est une période à hauts risques pour les acteurs français du dossier, qui s'ils étaient déclarés coupables pourraient avoir à débourser des milliards de dollars. C'est le Consortium de réalisation (CDR) qui gère les contentieux hérités de l'ancienne banque publique, qui est le plus exposé dans ce procès. La première étape judiciaire a déjà coûté 770 millions de dollars aux parties françaises. 210 millions ont été payés en amendes pénales et 560 millions en provisions pour la procédure civile, essentiellement par le CDR, le Crédit Lyonnais, la Maaf et Artémis (le holding de la famille Pinault). A la veille du procès de Los Angeles, cette dernière aurait trouvé un accord à l'amiable pour Aurora, l'ex-Executive Life devenue sa propriété en 95, contre le paiement de 80 millions de dollars, relève Les Echos.
Bonne fin d'année pour la croissance. La France a terminé l'année 2004 avec une croissance de 2,5 %, selon les dernières estimations de l'Insee, une des meilleures performances de la zone euro. Après 1,2 % en 2002 et 0,5 % en 2003, c'est une performance inespérée, rien que sur le dernier trimestre le PIB s'est apprécié entre 0,7 et 0,8 %, remarquent Les Echos et La Tribune. La consommation des ménages est le principal moteur de cette bonne performance, notamment avec la mesure Sarkozy de déblocage de l'épargne. L'inconnue reste pour le moment le comportement des entreprises en matière d'investissement. Quant au commerce extérieur, il inquiète avec près de 8 milliards de déficit pour l'année dernière.
Oncle Picsou a toujours des fins de mois difficiles. " Il faudra plusieurs années avant de revenir aux profits " affirme André Lacroix, président de Disneyland Paris, dans un entretien à La Tribune. Malgré l'importante nouvelle restructuration financière, le patron du parc d'attraction se veut pourtant optimiste. Une nouvelle équipe et une nouvelle politique commerciale ont été mis en place et l'objectif est de présenter une nouvelle attraction par an. Il compte sur une augmentation du chiffre d'affaires cette année. Celui-ci autour du milliard d'euros, ainsi que la fréquentation du parc, autour de 12,5 millions de visiteurs stagnent pourtant depuis quatre ans. En 2004 le déficit s'est aggravé à plus de 145 millions d'euros, tandis que les emprunts sont montés à 2 milliards. Le cours du titre est lui au plus bas depuis cinq ans.
Didier RAGU
A demain !
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