À prendre ou à laisser. Le projet de fusion présenté à Renault par Fiat-Chrysler Automobiles (FCA) serait final selon Les Échos. Présenté officiellement le 27 mai, le rapprochement prévoit une fusion entre égaux avec une nouvelle entité détenue à 50-50 par les deux constructeurs. Un accord pas si avantageux pour Renault selon certains experts.
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Mis à jour 31 mai 2019
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Fiat Chrysler Automobiles (FCA) ne souhaiterait pas négocier les conditions financières de sa proposition de fusion entre égaux avec Renault. Soumis le 27 mai au groupe français, le projet du constructeur automobile italo-américain serait final, a rapporté jeudi 30 mai le journal Les Échos.
À prendre ou à laisser
Le projet de FCA prévoit la fusion des deux groupes au sein d'une société-mère de droit néerlandais. "Cette proposition semble équitable, elle a été approuvée par le conseil d'administration. C'est à prendre ou à laisser, et rapidement !", commentent des sources proches de FCA citées par le quotidien économique. "L'offre de FCA n'est pas négociable", ajoutent-elles.
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Après versement aux actionnaires de FCA d'un dividende exceptionnel de 2,5 milliards d'euros, afin de rééquilibrer la valeur des deux groupes. Chacun recevrait 50% du capital de la nouvelle entité en actions nouvelles. Personne n'était disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Un accord au désavantage de Renault ?
L'éventuel mariage surprise entre Renault et FCA a suscité de nombreuses réactions. Les syndicats du groupe français ont accueilli la nouvelle avec méfiance, inquiets pour l'emploi et la logique industrielle. Un actionnaire de Renault a également relativisé les avantages de l'opération.
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a posé mardi 28 mai quatre conditions pour donner son feu vert au projet de fusion. Le gouvernement français a présenté ce rapprochement éventuel comme une opportunité pour le groupe au losange et l'industrie automobile européenne dans son ensemble.
Outre la préservation des sites industriels français, il exige que la fusion soit réalisée dans le cadre de l'alliance avec le constructeur japonais Nissan et que les intérêts français soient bien représentés dans la gouvernance du nouvel ensemble. La participation de l'État s'en trouverait toutefois diluée de moitié, à 7,5%.
Avec Reuters (Bureau de Paris, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Emmanuel Jarry)
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