Fiat Chrysler débourse 110 millions de dollars pour clore un litige aux USA
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Dans un communiqué publié lundi, le groupe dit "continuer de rejeter vigoureusement les accusations portées à son encontre" et ajoute que ce règlement est "entièrement couvert par l'assurance de la société".
Des investisseurs ont intenté une action en justice en 2015 contre FCA, accusant le constructeur de les avoir induits en erreur en assurant respecter la réglementation en matière de sécurité des véhicules et d'avoir sous-évalué le coût des rappels.
En 2015, Fiat Chrysler a conclu un accord avec la National Traffic Safety Administration, l'agence américaine de sécurité routière, après des allégations selon lesquelles le constructeur n'aurait pas effectué correctement 23 rappels concernant plus de 11 millions de véhicules. Le groupe a payé une amende de 105 millions de dollars américains pour ce dossier, effectué des rappels supplémentaires et accepté de racheter des centaines de milliers de véhicules.
La plainte fait également valoir que FCA a induit les investisseurs en erreur en raison des accusations du ministère de la Justice selon lesquelles le constructeur aurait eu recours à des dispositifs de manipulation des émissions polluantes de ses véhicules diesel.
Fiat Chrysler Automobiles a accepté en janvier de verser près de 800 millions de dollars (694 millions d'euros) pour régler ce litige avec le département américain de la Justice et la Californie.
Les investisseurs, qui ont porté plainte, ont acheté des actions Fiat Chrysler sur le marché américain entre le 13 octobre 2014 et le 23 mai 2017.
L'accord entre les plaignants et Fiat Chrysler doit encore être approuvé par un juge fédéral à New York.
Le titre FCA coté à Wall Street prenait 1,94% à la Bourse de New York, tandis que l'action a clôturé en hausse de 1,91% à Milan.
(David Shepardson; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)