Faut-il avoir peur d'être contaminé par un virus respiratoire à bord d’un avion ?
Alors que le nouveau coronavirus issu de Chine semble se propager notamment par liaison aérienne, les risques d’être contaminés par un passager souffrant d’un virus respiratoire en plein vol semblent limités.
Depuis son apparition à Wuhan, en Chine, le nouveau coronavirus 2019-nCov s’est propagé au Japon, en Thaïlande, en Corée du sud, à Taïwan et même aux Etats-Unis. Le risque de propagation sur la planète du virus, dont la transmission d’humain à humain est confirmé, semble bien avéré par le vecteur du transport aérien. Pour autant, les risques d’être contaminés en vol par un passager atteint d’un virus respiratoire seraient limités.
Une zone de plus de 1 mètre
En 2018, des chercheurs de l’Université américaine d’Emory à Atlanta avait mené une étude sur le risque de contamination par un autre passager d’un virus de la grippe ou d’une infection respiratoire à bord d’un avion. L’étude en avait conclu que le risque était évidemment présent mais limité. En l’occurrence, il devenait presque inexistant pour un passager sain situé à plus d’un rang ou de deux sièges en latéral d’un passager malade. Soit dans une zone de plus de 1 mètre. En revanche, les risques de contamination via certaines surfaces comme les tablettes, les ceintures de sécurité et les robinets et ouvertures des sanitaires ont été reconnus.
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Filtres à particules
Dans une note de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) au sujet de l’épidémie de SRAS de 2003, le risque de transmission avait été jugé "très faible", avec seulement moins de cinq cas probables de contamination en altitude dans le monde. Dans le cas du SRAS, l’OACI parlait d’un risque négligeable "parce que l'air cabine circule transversalement, ce qui limite la projection des gouttelettes à seulement quelques rangées de sièges, en partie parce que les aéronefs de passagers modernes sont équipés de filtres à particules à haute efficacité qui permettent d'éliminer 99,97 % de toutes les particules en suspension dans l'air, y compris les bactéries et les virus".
Eternuements et reniflements
L’OMS évoque de son côté des risques minimes de transmission d’infection à bord d’un avion grâce à une très bonne ventilation en cabine permettant un changement d’air intégral de 20 à 30 fois par heure et des filtres à particules de qualité hospitalière. Le risque se limiterait pour les passagers sains à proximité directe d’un malade, en raison de ses éternuements et reniflements, ainsi que par contact direct avec des objets de la cabine touchés par un passager malade.
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