"EPS illustre une double difficulté d'Engie à choisir où innover et à intégrer les start-up", reconnaît Jean-Pierre Clamadieu
Recentrage, scission des deux tiers des activités de services, missions de Catherine MacGregor, contrat de gaz de schiste, vente des parts de Suez, impact de la raison d’être… Pour l’Usine Nouvelle, le président du conseil d’administration d’Engie, Jean-Pierre Clamadieu, a détaillé les dessous de chacune de ses récentes décisions stratégiques.
L'Usine Nouvelle. - Entre la vente d’Endel et la scission des activités de services non stratégiques, vous allez amputer Engie de 80 000 collaborateurs, soit près de la moitié des effectifs. Pourquoi faites-vous ça ?
Jean-Pierre Clamadieu. - Engie est trop complexe et a du mal à afficher des priorités. Ces activités de service ont été développées, au fil du temps, dans une division dédiée aux services. Le pari de ces dernières années était de les rapprocher du reste du groupe. On constate aujourd’hui que nous avons du mal à faire fonctionner un tel ensemble. Et dans les métiers dans lesquels nous sommes forts, les renouvelables et les infrastructures, nous voyons des concurrents arriver avec des moyens très importants. Si nous voulons continuer à peser et à nous développer sur ce marché, il faut que nous ayons les moyens d’investir. C’est à partir de cette analyse que nous avons choisi nos priorités :
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