Entre Renault et Nissan, "le statu quo n'est pas possible" selon Bruno Le Maire
Bruno Le Maire s'est exprimé le 22 mai sur les relations tendues entre Renault et Nissan. Pour le ministre français de l'Économie, "le statu quo n'est pas possible" entre les deux constructeurs. Mais le groupe japonais a plusieurs fois montré des réticences à l'idée d'une alliance renforcée.
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\ 14h39
Mis à jour 23 Mai 2019
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23 mai 2019
Il n'est pas possible de maintenir le statu quo actuel sur l'alliance Renault-Nissan, qui doit au contraire progresser et être consolidée, a déclaré mercredi 22 mai le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire.
"Le statu quo n'est pas possible, le statu quo fragilise l'ensemble, il faut avancer, progresser et consolider cette alliance", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une réunion ministérielle à l'OCDE.
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L'arrestation de Carlos Ghosn en novembre 2018 au Japon et son éviction de la présidence de Nissan ont pesé sur les relations entre le constructeur japonais et Renault. Nissan a plusieurs fois écarté l'idée d'une alliance renforcée, redoutant un pouvoir démesuré du camp français.
"J'ai toute confiance dans les capacités de Jean-Dominique Senard"
"J'ai toute confiance dans les capacités de Jean-Dominique Senard à obtenir des résultats concrets sur le renforcement de cette alliance qui est importante pour le Japon, pour la France et pour l'industrie automobile mondiale", a ajouté Bruno Le Maire.
L'actuel président de Renault, Jean-Dominique Senard, est également président de l'alliance Renault-Nissan, qui comprend également le constructeur japonais Mitsubishi.
Avec Reuters (Jean-Michel Bélot)