Ensemble, mais libres... Pourquoi les indépendants se regroupent dans des "villages" partout en France
Rompre l’isolement des indépendants, les fédérer pour réaliser des projets plus complexes et de plus grande ampleur, telle est la vocation de Digital village.
Dans une rue étroite du XIIIe arrondissement de Paris, les tours érigées à l’arrière du centre commercial Italie 2 font face à des immeubles assez bas, construits au siècle dernier, voire plus tôt, à commencer par la boucherie établie depuis 1898 (c’est écrit sur la devanture). À deux pas, au rez-de-chaussée d’un immeuble plus récent, on trouve un espace ouvert avec une trentaine de bureaux. En ce lundi matin, ils sont quelques-uns, l’ordinateur portable ouvert et déjà connecté, le mug de café à portée de main, prêts à travailler. Au sous-sol, une petite et une grande salle, où les réunions ont lieu autour d’une table de ping-pong, mais aussi une cuisine design, une collection de pistolets et autres lasers en plastique accrochée sur un mur… Soit le décor devenu standard de toute entreprise qui a vu ce qui se fait dans les start-up. Pourtant, ce n’est pas une entreprise classique qui réside là, ni même la dernière jeune pousse, mais un collectif d’indépendants regroupés sous le nom de Digital village qui se définit comme un studio de production digitale.
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