Enquête ouverte sur Fiat pour des soupçons de "tromperie"
Le parquet de Paris a ouvert le 15 mars dernier une information judiciaire pour tromperie aggravée visant les dispositifs de contrôle aux émissions polluantes des véhicules diesel du constructeur italo-américain Fiat, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Cette enquête fait suite à la transmission des conclusions de la DGCCRF à la justice, tout comme elle l'a fait pour Volkswagen, Renault et PSA.
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Mis à jour
22 mars 2017
Après Volkswagen et Renault, Fiat est à son tour visé par une enquête des juges d'instruction pour tromperie aggravée visant les dispositifs de contrôle aux émissions polluantes des véhicules diesel. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait transmis ses investigations a propos de Fiat Chrysler à la justice, tout comme elle l'avait fait pour Volkswagen, Renault et PSA.
Les conclusions de la DGCCRF s'appuient sur les résultats des tests qu'elle a menés sur des véhicules ainsi que sur des documents transmis par le constructeur lui-même.
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Après le scandale des logiciels truqués chez Volkswagen à l'automne 2015, les autorités françaises ont lancé des enquêtes sur les pratiques des constructeurs automobiles relatives aux émissions d'oxyde d'azote (NOx) considérées comme très polluantes.
Le parquet de Paris avait déjà ouvert des informations judiciaires sur Volkswagen et Renault. Le constructeur français PSA a vu le rapport de la DGCCRF à son sujet transmis à la justice, mais aucune enquête judiciaire n'a été ouverte pour l'instant. Seul Opel, la marque récemment acheté par PSA, a été exonérée de tout soupçon de tromperie sur les émissions de ses véhicules diesel par la DGCCRF.
Avec Reuters
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