Engrais : Le Turkménistan muscle sa production
Le Turkménistan s'est lancé dans la
construction d'un nouveau complexe d'engrais
dont la mise en service est prévue pour
2013.
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Le Turkménistan
s'est lancé dans la construction d'un nouveau complexe d'engrais
dont la mise en service est prévue pour 2013. Turkmenhimiya, la
société pétrochimique d'État, a signé fin décembre 2009 un contrat
d'une valeur de 60 milliards de yens (475 M€) avec les groupes
d'ingénierie
japonais Kawasaki
Plant Systems et Sojitz Corporation pour établir un complexe dans
la ville de Mary, au sud du pays. Les capacités annoncées sont de 1
200 t/jour d'ammoniac et de 1925 t/j d'urée, produits à partir de
gaz naturel issu des gisements du Turkménistan, ce qui devrait en
faire le plus gros complexe d'engrais du pays. Une unité d'azote
est envisagée au sein du complexe. Sojitz est chargé de la
coordination du projet tandis que Kawasaki fournira les équipements
et l'ingénierie. Turkmenhimiya construira le complexe. L'objectif
est de répondre à la croissance locale de l'industrie agricole, en
particulier celle du coton en pleine expansion. D'ores et déjà, les
trois partenaires sont en discussion pour deux autres complexes
potentiels à Tejen, au cœur du pays, et à Turkmenbasy, au bord de
la mer Caspienne. Avec de telles capacités addi-
tionnelles, le
Turkménistan répondrait à l'ensemble de ses besoins en engrais et
pourrait même exporter dans les pays voisins. En juin dernier, le
gouvernement turkmène s'était par ailleurs engagé avec le groupe
bélarusse Belgorkhimprom, spécialisé dans les minerais et la
chimie, pour la construction d'un complexe de potasse à Garlyk où
se situe l'un des plus grands champs de sel potassique au
Turkménistan. Le projet, qui avoisine le milliard de dollars,
devrait permettre de produire 1,4 Mt/an de potasse.
J.C.
J.C.
